Confinement exprimé dans 2 poèmes

Tout d’abord, les deux poètes aborderont le thème de l’enfermement. En effet, dans le « vaisseau d’or », le poète met un grand accent sur le manque de liberté. Dans le deuxième quatrain, il affirme :

« Mais il vint une nuit frapper le grand écueil

Dans l’Océan trompeur où chantait la Sirène

Et le naufrage inclina sa carène

Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil» (Vers 5, 6,7 et 8)

Le poète utilise plusieurs allégories, celles de l’Océan, de la Sirène et du Gouffre pour exprimer sa situation. Le vaisseau fût frappé par le grand écueil. Cet obstacle dangereux pour la navigation pourrait représenter les autres poètes de l’Époque qui n’appréciaient pas son style d’écriture. L’Océan trompeur peut illustrer le peuple de cette époque qui lui donne l’impression d’être apprécié en tant que poète, mais qu’il traitera ensuite de fou. La sirène, quand à elle, est un personnage dans la mythologie grecque qui chante avec une voix envoûtant les marins et les entraînant à la mort. Le naufrage qui incline la carène du vaisseau peut représenter la figure paternelle qui le fera interner dans un asile ce dernier illustrant donc le gouffre donc lequel le vaisseau sombra. Ce quatrain illustre donc la liberté dont on l’a privé sous prétexte qu’il était fou. En ce qui concerne le poème « Maison fermée», Hector de Saint-Denys Garneau traite aussi du manque de liberté dont il souffre. Au début du poème, le poète affirme :

«Dans la maison close, cernée de forêts

Forêts noires pleines

De vent dur» (vers 5, 6 et 7)

L’auteur utilise le procédé de personnification puisqu’il donne une caractéristique humaine à la maison en disant qu’elle est cernée de forêts. La maison représente la culture au Québec. Le mot «cernée», qui possède une connotation péjorative, illustre la situation de la culture, c’est-à-dire le fait qu’elle soit complètement contrôlée par l’Église sans aucune ouverture, aucune possibilité d’échange culturel, aucune nouveauté, aucun changement. On dit que

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