Commentaire sur le texte Les caractères

Commentaire sur Les Caractères de Jean de La Bruyère

Plan détaillée du commentaire.

Introduction

I) une vraisemblance

1. Le cadre
2. Une description du berger
3. Le caractère dévoué du berger

II) des morales indirectes  

1. Grâce à des questionnements
2. Sur l’utilité de l’or
3. Sur l’utilité des souverains

Conclusion

      Le XVII ème siècle est une époque marqué par le classicisme, c’est un mouvement littéraire dans lequel les auteurs tiennent aux respects des règles et ont une volonté moralisatrice. Nous retrouvons c’est deux éléments dans l’œuvre Les Caractères écrit par Jean de La Bruyère en 1688, ou l’auteur dénonce les défauts de ses contemporains. Dans un premier temps nous étudierons la vraisemblance de ce texte. Et enfin nous verrons la morale faite par le narrateur.

      .Tout d’abord, nous allons observer la vraisemblance du texte.

               .Premièrement nous pouvons voir la vraisemblance de ce texte grâce au cadre détaillé auquel les lecteurs peuvent identifier des endroits de leurs vie quotidienne, nous observons cela avec le nom « colline » ligne 3, ainsi qu’avec l’adjectif « beau » ligne 3 et le nom « jour » ligne 4, le cadre est aussi vraisemblable grâce aux noms « prairie » ligne 5, « herbe » ligne 5 « menue » ligne 5 et « tendre » ligne 5 ainsi qu’avec les noms « pleine campagne » ligne 10 et « le soleil » ligne 10.

              .Nous pouvons aussi voir cette vraisemblance grâce à la description du berger avec les adjectif « soigneux et attentif » ligne 6. Nous pouvons voir la description du berger, de ses actions avec l’accumulation des verbes « les suit » ligne 7, « les conduit » ligne 7, « les change de pâturages » ligne 7, « se dispersent » ligne 8 et « les rassemble » ligne 8 .

             .Nous verrons enfin la dévotion du berger vis-à-vis de son troupeau, nous pouvons noter cela avec les noms « soins » ligne 10, « vigilance » ligne 11, et « servitude » ligne 11.

     . A présent nous allons voir les différentes morales faites dans cette œuvre.

             .Nous avons une morale indirecte faites grâce à des questions. Que le lecteur, peut-être plus tard sera aussi inciter à se poser, il se questionnera alors sur le fonctionnement de sa société. Nous pouvons observer cette manœuvre avec les questions « quelle conditions vous paraît la plus délicieuse et la plus libre, ou du berger ou des brebis ? » ligne11 et 12 « Le troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau ? » ligne 12 et 13 « que sert tant d’or à son troupeau ou contre les loups ? » ligne 17.

           .Nous avons encore une fois une morale indirecte faite avec la comparaison du roi et du berger quant à l’utilité de l’or pour la protection du troupeau ou du peuple. Cette comparaison et faites avec l’utilisation des oxymores « le berger habillé d’or et de pierreries » ligne 15, « la houlette d’or » ligne 16, « son chien a un collier d’or » ligne 16, et « une laisse d’or et de soie » ligne 17.

          .Enfin nous avons une morale toujours indirecte sur l’utilité des souverains qui est questionner par rapport au portrait du berger, ce qui va inciter à réfléchir sur les qualités d’un bon souverain nous pouvons remarquer cela avec le questionnement «  que sert tant d’or à son troupeau ou contre les loups ? »

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