Commentaire sur le roman Le grand Cyrus de Madeleine de Scudéry

Le texte est un extrait du roman le Grand Cyrus de son auteure Madeleine de Scudéry, la plus célèbre représentante du mouvement littéraire et culturel de 17ème siècle, notamment la préciosité qui repose sur la volonté de se distinguer par l'apparence. Ce passage est un mélange de narration et de description, où le narrateur raconte d’abord un événement qui l’a marqué, en l’occurrence la rencontre d’une très jolie fille dont il a été ébloui. Il passe par la suite à la description morale et physique de cet objet ravissant. Dans notre commentaire nous allons examiner ce qui caractérise ce personnage, et au quel point le narrateur en est stupéfiait.

Dès les premières phrases le narrateur dévoile son caractère (séducteur) cela renforce l’étonnement de locuteur- dans le but de susciter son intérêt- qui va s’attendre à ce que toutes les femmes soient pareilles pour le narrateur-personnage alors que ça n’a pas été le cas. Cela réside dans l’omniprésence de l’aspect visuel (voir, je vis, sans cesser de regarder, mes yeux étaient enchantés, en la regardant, afin de la voir, qu’on la voyait) par contre l’aspect auditif est absenté (cessant d’écouter, interrompirent leur conversation, je suis obligé de dire) tout cela met ne valeur la stupéfaction du narrateur qui va jusqu’à l’hypnose.

Cet ébahissement et ce charme surprenant donnent lieu à une séduction silencieuse de la part du narrateur, qui commence par demander son nom et qui se termine par faire l’éloge de son apparence (les charmes de son esprit, la complaisance de son humeur, par les attraits de son visage, avec un sourire si agréable, avec un air si aimable et si obligeant…) des énoncés qui reflètent les sentiments qu’il éprouve pour elle qui vont jusqu’à le coup de foudre. Le narrateur semble vaincu devant cette beauté offensive, et que pour se défendre a eu recourt à des excuses bien argumentées.

Nous savons très bien que chaque effet à une cause, ce qui nous oblige traiter ce personnage-portrait ainsi que ses caractéristiques qui devraient être extraordinaire pour produire cet effet sur le narrateur. Pour ce faire l’auteure a utilisé l’amplification dans la description en employant des figures d’images telles que l’hyperbole (ce merveilleux objet), la gradation (avec un sourire si agréable,…), l’anaphore dans la répétition de « si » qui rend le texte plus expressif, la romancière emploie également des procédés grammaticaux, comme des adverbes de quantité (assez, beaucoup, plus, tant, très, tout, si) qui sont structurés d’une manière répétitive pour valoriser cette beauté monstrueuse.

La beauté dont dispose le personnage n’est pas comme celle des autres. On parle ici d’une beauté naturelle que le narrateur a bien démontrée en évoquant (la neige, lis, roses, la nature…). La coloration romantique contribue à créer cette caractérisation spécifique de personnage-portrait (chevaux.. noir, blancheur (oxymore), d’éclatantes couleurs)

(je sais que dans ce paragraphe je n’ai pas respecté l’équilibre entre les paragraphes mais je n’ai plus rien à ajouter) *

Cet extrait illustre parfaitement l’importance de la description au sein d’un récit. Que ce soit pour les sentiments du narrateur ou pour les caractérisations

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