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Commentaire littéraire sur le poème Mélancholia de Victor Hugo

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Par   •  5 Février 2014  •  656 Mots (3 Pages)  •  1 142 Vues

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Victor Hugo a été le chef de file du romantisme au 19 ème siècle. Hugo a composé une oeuvre gigantesque qui témoigne de nombreux engagements personnels. Poète militant, il s?est préoccupé tout au long de sa vie du sort des misérables et à lutter contre toutes formes d?injustices sociales.

En 1856, Victor Hugo publie MELANCHOLIA, poème en alexandrins, extrait des contemplations. Dans ce poème, Hugo évoque travaille dur et pénible des enfants.

Nous étudierons dans un premier temps l?exploitation des enfants de l?usine.

Ensuite nous verrons en quoi ce poème fait part de sentiments, d?idées de justice et de libertés l?auteur.

Enfin nous démontrerons que MELANCHOLIA est avant tout un instrument de dénonciation.

Dès le premier vers poème, Hugo emploie une modalité interrogative. Il souhaite interpeller le lecteur grâce au registre pathétique du poème. Il met en opposition sous la forme d?une antithèse « tous » et pas « un seul ». En fait tous ses enfants devraient rire. Il suscite l?intérêt du lecteur. Victor Hugo décrit avec réalisme l?état physique des enfants. Il insiste sur leur mauvaise santé « que la fièvre maigrit; quelle pâleur! », leur fatigue « bien las ; rachitisme! ».

Du vers 2 au vers 3, Hugo utilise une anaphore « ces » qui est un adjectif démonstratif afin de montrer concrètement le problème .L?auteur interroge puis répond, ce qui fait de ce texte un véritable poème argumentatif.

Il souhaite aussi attirer l?attention du lecteur sur le fait que les enfants sont constamment dominés ; il emploie à plusieurs reprises l?adverbe « sous des meules ; sous les dents ». Il met en parallélisme le vers 4 et le vers 7 ce qui donne un effet d?emprisonnement des enfants. Les enfants sont de véritables outils à production, ils sont employés par des adultes pour le profit « travailler quinze heures sous les meules, de l?aube au soir ». Les enfants sont donc des machines « qui produit la richesse en créant la misère ». Leurs conditions de travail sont donc totalement « infâmes ». Pour Victor Hugo, le monde de l?usine est comparable à l?enfer, il emploie à différents moments des métaphores pour insister sur la personnification des machines « sous les dents du machine sombre; monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l?ombre ». Dans ce passage, il y a trois allitérations « m ; r et ch », le « r » étant la consonne de la menace.

Il cherche à reproduire le mouvement de la machine qui mâche. Cette figure de style donne donc une atmosphère lugubre grâce aux rimes riches « ombre, sombre ». Nous pouvons de même remarquer une gradation ascendante concernant cet univers infernal « prison, bagne et enfer » ce qui implique très fortement le lecteur dans ce monde d?esclavage que subissent les innocents. En fait, le travail à une double image contradictoire : Hugo oppose la faiblesse des enfants « doux êtres pensifs ; accroupis sous les dents d?une machine sombre ; innocents dans un bagne » à la puissance des machines. Ce monde est donc tout à fait comparable à l?enfer. Victor Hugo emploie des modalités exclamatives, des phrases nominales qui explicitent beaucoup sur la réalité : il emploie au vers 14 l?adverbe exclamatif « hélas » qui relève du pathétique. Au vers 12, il emploie le mot « cendre

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