Commentaire littéraire la terre des hommes

Ce texte est un extrait du roman/recueil de poème “Terre des Hommes” de Saint-Exupéry, paru en 1939. L’extrait commence quand le narrateur prend place dans un train en pleine nuit, qui part vers l’ouest de l’Europe, dans celui-ci sont entassées de pauvres familles polonaises on entend qui flottent, des bruits vague de personnes qui dorment. L’auteur s’assoit en face d’un couple et de leur enfant, mais à sa vision, il laisse place à son esprit critique et se met à débattre et à faire des réflexions en tous genre sur celui-ci. Dès lors, on peut se demander quelles importances donne-t-il aux éléments qui l’entourent, on peut également se demander quel est le but de ce texte. Nous allons d’abord voir ce que représente l’enfant aux yeux de l’auteur, ensuite nous verrons ce que ce texte dénonce et l’objectif d’Antoine de Saint-Exupéry.

S'installe      

En effet, l’auteur arrive au début du texte et s’assoit en face d’un couple, un homme et une femme avec entre eux un enfant, l’auteur lui porte alors un intérêt soudain, il le trouve exceptionnel à un tel point qu’il le qualifie de “fruit doré” et de “réussite de charme et de grâce”. Il ajoute ensuite qu’il possède un visage de “musicien” et le surnomme alors à “Mozart enfant”, en effet, on remarque l’importance de Mozart dans ce texte en effet il est cité à de nombreuses reprises. Cet enfant d’après l’auteur est destiné à être une légende on le voit grâce à la graduation “protégé, entouré [et] cultivé”. Il est par la suite comparé métaphoriquement à “une rose nouvelle” qui attirerait les regards de tous les “jardiniers”. Ensuite, “l’enfant” avant le “Mozart” disparait, ce qui indique un bond dans le temps à un moment ou cet enfant ne l’est plus, on apprend qu’il sera “marqué comme les autres à la machine à emboutir”, ce qui signifie indirectement qu’il perd ses privilèges et qu’il ne se démarque plus des autres, la “machine à emboutir”, est une machine dont le but est de travailler le métal, qui représente ici l’ex-enfant. On comprend donc que ce Mozart ne se démarque alors plus des autres, et que l’auteur en perd l’intérêt, ce fait est souligné dans “ Mozart fera ses plus hautes joies de musique pourrie, dans la puanteur des cafés-concerts. Mozart est condamné”, on observe une opposition entre les termes “pourries”, ” puanteur” et “musique” mais aussi entre “Mozart” et “cafés-concerts”. Ce paragraphe se termine par “Mozart est condamné", on constate que l’auteur a mis cette phrase à l’impératif, ceci va donc marquer la fin de cet être. Nous pouvons désormais affirmer avec certitude que l’auteur porte une grande attention à l’enfant.

Dans le texte, on peut également remarquer que les sons ont une grande importance, on constate cela grâce à la présence de nombreux adjectifs sonores, tels que “bruit vague”, “ronflements”, “raclement” ou encore “sourdine”, mais on remarque également le terme “musique” à plusieurs reprises. En regardant de plus près, on peut également remarquer un jeu sonore du début du texte jusqu’à la fin. En effet dans le premier paragraphe de cet extrait, on remarque une forte présence des sons [fl], comme dans “flottait” et “ronflement” et des sons [ss] comme dans “sourdine” ou encore “intarissable” ces sons évoquent le bruit du sommeil, comme une sorte de ronflement, terme qui est déjà présent dans le texte. Dans le second paragraphe on remarque la présence des sons [ss], comme dans “m’assis en face”, “son creux”, “se retourna”, “sommeil”, “sous” etc., cette sonorité évoque le bruit d’un souffle, mais on remarque aussi celle du son [z], comme dans “isole”, “rose”, “favorise” ou encore dans les liaisons comme “les hommes” ou encore “les autres”, cette sonorité évoque un bourdonnement d’abeille, ce qui rapporte à la fleur, mais l’abeille présente un point commun avec la rose, elle est capable de piquer et cela peut annoncer de manière explicite une douleur. Et dans le troisième paragraphe, on remarque la forte présence des sonorités [qu] , [g] et [r], ces consonnes évoquent des sons agressifs, voire de la douleur. Nous pouvons dès lors affirmer que l’auteur porte bel-et-bien une grande attention aux sons qu’il perçoit et qu’il les incorporent parfaitement bien dans son texte. Ainsi nous pouvons confirmer que l’auteur prête une grande attention à tous les éléments qui l’entourent et qu’ils les représentent tous dans son texte que ce soit de manière explicite ou non. On peut alors se demander que souhaite dénoncer l’auteur et quels sentiments peut-il ressentir

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