Commentaire, Lettre à la jeunesse, Émile Zola

Émile Zola, Lettre à la jeunesse, 1897

        En pleine période de l’Affaire Dreyfus, Zola devant l’inefficacité des preuves de l’innocence de Dreyfus, se tourne vers l’opinion publique, notamment vers la jeunesse. Émile Zola (1840-1902), chef du naturalisme, est un orphelin de père, peu de temps après l’affaire Dreyfus il est condamné à 1 ans de prison et va donc s’exiler en Angleterre. Dans Lettre à la jeunesse, parut en 1897, Zola d’adresse à la jeunesse et tente de les persuader à faire comme ses pères, s’engager dans le combat pour la démonstration de l’innocence du capitaine. Nous allons nous demander en quoi une interpellation directe peut toucher et émouvoir son destinataire. Nous verrons d’abord en quoi ce texte présente des valeurs fondamentales, ce que la hiérarchie défini et enfin ce que ce discours à de vigoureux.

        Des valeurs fondamentales sont inscrites dans le texte. De part par le travail comme le montre le champs lexical du travail ( « ouvrière » l.2 « travail » l.11 « tache » l.14 ) ce qui permet de transformer une société.

        De part par la liberté qui est mise en avant par le c.l de la tyrannie ( « tyrannie »l.21 « dictateur »l.22 et 25 « juge »l.23). Tant que la tyrannie est la, la liberté n’est pas présente. Cette liberté n’est donc jamais acquise.

        Et enfin de pars par la justice illustrer par le c.l de la justice (« justice »l.26  « codes », « jugements »  « droit » l.32) . C’est une hiérarchie des valeurs, si il n’y a pas la justice, le reste ne peut exister.

        Il est mis en place une hiérarchie qui est traduise par la vie sociale mis en parallèle avec le progrès des sciences « nous les vieux…. les fondements mêmes de ce vaste édifice de la science ».

        Le combat continu avec la liberté ( c.l liberté, cl. de la guerre « bataille »l.17 « conquérir » l.17).

        Et la clairvoyance politique, au sens noble. La politique représente la moralité pour Zola. Ces valeurs vont amener le lecteur a une progression du moins important au plus important.

        Zola tient un discours vigoureux avec l’utilisation du pronom personnel « je » (l.1 et 27).  Il se met ainsi en scène ce qui donne de l’autorité a ses arguments. Il emploie aussi le pronom personnel « nous » ce qui provoque un poids supplémentaire. Il se regroupe lui même plus tout les penseurs de son époque. (« nous »l.2,4). Et enfin avec le « tu » pour la jeunesse qui est personifié. De cette manière Zola donne plus d’impact à ses propros. Il utilise aussi un ton paternaliste pour ne surtout pas être dogmatique et donc ne pas avoir d’idée de supériorité.

        Le coter injonctif du texte est exposé par des phrases interrogative et exclamative dont des questions rhétoriques. (l.21, l.1,16,26). Il y a une idée de puissance dans le discours car chaque paragraphe démarre par la même chose.

        Ainsi on peut dire que l’interpellation directe peut toucher et émouvoir son destinataire. Le discours de Zola étant très organiser il utilise essentiellement des technique pour toucher la jeunesse et réussie donc a les atteindre.

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