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Commentaire composé sur la scène VII de l'acte V de la tragédie de Médée de Pierre Corneille

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Par   •  25 Novembre 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  924 Mots (4 Pages)  •  4 407 Vues

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Français

Commentaire composé

          Nous allons faire un commentaire composé sur la dernière scène de Médée écrit par Pierre Corneille qui se passe à Corinthe. C’est la scène VII  de l’acte V, cette scène est un « monologue » dit par Jason.

Cette scène est marqué par de nombreux rebondissement et par l’indécision de Jason, ou en tout fin de compte il va se suicider pour cela nous allons travailler.

La problématique va se poser :Cette scène est-elle conforme à ce qu’on peut attendre d’une fin de tragédie ?

Premièrement, nous allons parler de la manière dont va évoluer l’action tragique c’est-à dire le suicide de Jason.

Puis deuxièmement, nous allons étudier comment l’atmosphère tragique transmet les émotions et sentiments aux spectateurs.

        Tout d’abord, nous pouvons lire qu’au tout début de la scène VII, que Jason à une haine et qu’il compte se venger des crimes de Médée, c’est-à-dire le meurtre de ses enfants, Créuse et Créon « Va,furie exécrable, en quelque coin de terre que t’emporte ton char, j’y porterai la guerre » V.1589,1590.

Il se met en tête de la poursuivre « J’apprendrai ton séjour de tes sanglants

effets, et te suivrai partout au bruit de tes forfaits » V.1591,1592.

Puis au cours de son discours, son désir de vengeance revient car il a été prit de honte « Misérable ! Perfide ! Ainsi donc ta faiblesse épargne la sorcière,et trahit donc ta princesse » V.1601, cela est marqué par des points d’exclamtions.

Enfin il se remémore les dernières volontés de Créuse « Venge-toi, pauvre amant, Créuse le commande » V.1605.

Cependant il change d’avis au cour du discours. Il se rend compte que ce serait trop difficile de la combattre car il l’a considère comme plus forte grâce à ses pouvoirs. De plus dans le discours cela est marqué par un « Mais » qui marque son changement d’avis. «  Mais que me servira cette vaine poursuite » V.1593.

Corneille traduit l’impuissance de Jason à travers l’anaphore : « Si l’air... » V.1594, « Si toujours » V.1595, « Si toujours » V.1596.

Finalement, il se rend compte que c’est peine perdu pour lui et que c’est donner une victoire de plus à Médée « Entreprendre une mort que le ciel s’est gardée, c’est préparer encore un triomphe à Médée » V..1617, 1618.

  Il décide de s’en remettre aux dieux et que c’est à eux de rendre justice à Médée « je la laisse aux dieux ; eux seuls, dont le pouvoir est égale la justice » V.1624, 1625.

Après avoir fait un bilan des évènements il met fin à ses jours « Tourne avec plus d’effet sur toi-même ton bras, et punis-toi Jason, de ne la punir pas » V.11619, 1620.

        Dans cette deuxième partie, nous pouvons lire qu’à travers le discours de Jason, que sa situation le dépasse. Même le spectateur ressent différent sentiment à travers son discours jusqu’au à son suicide.

Tout d’abord avant le dénouement tragique, le spectateurs est exaspérée par les tergiversations incessantes de Jason, de venger ou non la mort de ses proches. « Créuse, enfants, Médée, vengeance, haine, / Où dois-je, désormais,

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