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Commentaire Zola La Débâcle

Commentaire de texte : Commentaire Zola La Débâcle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  1 059 Mots (5 Pages)  •  3 758 Vues

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COMMENTAIRE LITTERAIRE:

Problématique : Quelle représentation de la guerre et de l'homme nous offrent ces personnages de roman pris dans la tourmente de l'histoire ? Héros, anti-héros ou figures de notre humaine et absurde condition ?

Emile Zola appartient au courant naturaliste, cherchant à introduire dans ces romans la méthode des sciences humaines et sociales. La Débâcle est le dix-neuvième romans de la série Les Rougon-Macquart écrit en 1892, exposant la guerre et ses horreurs dans la société française sous le second empire. Dans cet extrait il est question d'une défaite, le lieutenant Rochas et ses soldats combattent les Prussiens à Sedan en 1870. En quoi cet extrait fait-il de ces anti-héros des héros tragique face à la condition humaine ? Nous étudierons d'abord de quelle manière le récit met en évidence l'horreur de la guerre, puis nous verrons comment le personnage principal réagis face à son absurde condition.

Ce texte raconte la défaite d'un lieutenant français et de ses soldats, dans un cadre spatio-temporel visant à exposer l'horribilité de la guerre.

En effet, la ville de Sedan qualifiée de « campagne »(l.34) est le cadre de l'action, transformée en champ de bataille et envahie par l'ennemi « la douzaine de soldats qui en défendaient encore les terrasses se trouvaient entre deux feux » (l.17 à 18) ; allant même dans les rues « Déjà des Prussiens franchissaient le mur du parc, accouraient par les allées » (l. 19 à 21).

Le narrateur enchaine ensuite par une longue description très détaillée des actions d'un soldat : « trouant des poitrines qui craquaient, les ventres qui mollissaient, essuyant sa baïonnette rouge du sang de l'un, dans le flanc de l'autre ; et, comme elle se cassa, il continua, en broyant des crânes, à coups de crosse »(l.22 à 24) Zola utilise ici la virgule pour énumérer les actions de plus en plus violentes du soldat, comme une gradation.

Comme un animal « il sauta à la gorge d'un gros Prussien » (l.24) ; « embrassade mortelle » (l.26) l'auteur emploi la litote, qui atténue d'apparence pour, en fait renforcer le propos. Puis le point de vue s'élargit et témoigne de l'horreur dans toute la ville « Entres les arbres du parc, à chaque coin des pelouses, d'autres tueries entassaient les morts » (l.26 à 27)

Zola donne beaucoup de détails, et s'attarde sur les mouvements des soldats, ainsi, le lecteur est plongé au cœur du récit. Découvrant la lutte et le combat de ces hommes à travers un champs lexical de violence et de guerre. On parle d’anéantissement « fusillade terrible » (l.15); « Des hommes tombèrent » (l.18); « bousculade enragée d’hommes » (l.28). Le décès du personnage principal est sans espoir « Avec lui, finissait une légende » (l.46). Zola rend la lecture difficile au lecteur à cause de la construction de ces phrases, la ponctuation, parsemée de virgules renforce chaque propos qu'il énonce. Les combats sont retranscrit dans une vérité crue. En parallèle la description du cadre est laissé à l'abandon pour seulement témoigner de l'horreur du combat.

Le personnage du lieutenant Rochas et son décès sont

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