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Commentaire : Trois discours sur la condition des grands, les aventures de Télémaque, L'homme qui rit

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Par   •  1 Novembre 2017  •  Commentaire de texte  •  555 Mots (3 Pages)  •  2 399 Vues

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Trois textes seront étudiés pour faire ce commentaire littéraire : Trois discours sur la condition des grands de Pascal de 1670, Les aventures de Télémaque de Fénelon de 1699 et L’Homme qui rit de Victor Hugo de 1869. Ces 3 textes datent donc du 17-18ème siècle. Nous devrons donc confronter 3 mouvement littéraire différents : le classicisme pour : Trois discours sur la condition des grands, les lumières pour Les aventures de Télémaque et le romantisme pour L’homme qui rit. Le 1er texte est un discours, le deuxième est un roman tout comme le troisième. On peut alors se demander comment ces trois textes donnent-ils une image du pouvoir royal. L’étude portera sur la mise en scène du pouvoir puis sur les faiblesses et les fragilités des puissants.

Dans le premier texte, le pouvoir est mis en scène « un peu au hasard ». Un personnage devient roi par hasard car il a été confondu avec le vrai roi. Dans le second, on retrouve un jeune roi physiquement idéal (« il paraissait comme le dieu Mars »), mais il ne supporte pas l’opposition, ne sais « ni donner d’ordres, ni ménager les gens dont il a besoin ». Cet homme est enivré par son pouvoir, a trop donné et est mené à sa perte à cause de ses défauts. Dans le troisième texte, il y a un grand nombre de symboles (« large écusson », « habits de soie », « une robe de velours », « fauteuil en fleur de lys » (symbole des rois)).

Dans ces textes, les auteurs portent un regard critique sur la puissance du pouvoir royal. Dans Trois discours sur la condition des grands, l’auteur remet en cause le principe de la monarchie absolue de droits divin où un homme devient roi, non pas pour ses compétences ou ses qualités mais parce qu’il descend d’une lignée royale. C’est comme cela que Pascal organise une remise en cause du pouvoir royal et donc de la monarchie absolue de droits divins. Dans Les aventures de Télémaque, le pouvoir enivre le roi (« d’une mine haute et fière ») et que parce qu’il est roi d’Egypte, Bocchoris n’est pas forcément d’une grande utilité. Ici, le pouvoir rend un homme trop sûr de lui pour le mener à sa perte. Pour finir, dans L’homme qui rit, un homme qui n’est devenu roi que pour son nom et non pas pour se compétences. On ne choisit ses représentants non pas pour ses qualités mais par noms ; le résultat d’une suite de rencontres, et de mariages (souvent arrangés) pour consolider le pouvoir.

Ici, le roi est montré comme un personnage particulier. Les 3 rois de ces 3 textes n’accèdent au pouvoir que par des circonstances particulières (aucune transmission normale). Le roi n’est donc pas quelqu’un d’honnête envers son peuple. De plus, il espère que sons peuple ne sera pas assez intelligent pour s’en rendre compte. Nous pouvons faire une ouverture avec Les animaux malades de la peste car on peut y voir la figure du roi (où le roi est représenté par le lion et ses sujets par les animaux) ses faiblesses lorsqu’il est flatté par le renard et donc sa fragilité à avoir un résonnement logique et basé sur des preuves.

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