Commentaire "Les Tragiques", Aggripa d’Aubigné

Dans le cadre du projet annuel d’étude intitulé , conflit , crime , violence et châtiments en art et littérature , l’objet d’étude écriture en quête de sens permet d’approfondir la lecture de poésie qui ont pour thème central les violences de la guerre dans le but de dénoncer les crimes de ces violences .C’est dans le contexte des guerres de religions qu’au 16ieme siècle , en pleine renaissance littéraire et artistique que des poètes se sont engagés pour dénoncer les horreurs de la guerre . C’est le cas d’Aggripa d’Aubigné , poète Hugenot , qui dans son œuvre « Les Tragiques » propose au chapitre 1 les misères du vers 97 à 130 un discous poétique enflammé pour dénoncer les violences des guerres de religions. Le poète et historien francais Aggripa D’aubigné nait le 8 février 1552 . Il fut éduqué dans les idées humanistes . La plume érudite et véhémente d’Aggripa d’Aubigné nous a laissé un parfait témoignage de luttes politiques et religieuse qui ont bouleversé l’Europe du 16ieme siècle. Dans son œuvre la plus célebre , « Les Tragiques » , il exprime sa colère contre les persécutions subies par les protestants . La question qui nous est proposé d’utiliser est la suivante : La poésie peut-elle mettre en image la cruauté pour dénoncer ? Autrement dit , la cruauté réaliste peut-elle servir l’engagement du poète ? Pour répondre à cette question dans un premier temps nous allons observer comme l’auteur met en scène les violences de la guerre sous le titre « Théatralisation du discours » dans un deuxième temps nous démontrerons comment l’allégorie manifeste l’engagement du poète sous le titre : L’allégorie ou le poète engagé . Ce projet de lecture devrait nous permettre de mettre en évidence l’ensemble des moyens poétiques mis en œuvre par d’Aubigné pour convaincre au-delà de son époque le lecteur de son point de vue sur les horreurs de la guerre . Avant l’analyse de ce poème je vous propose de lire un passage de ce texte .

Ainsi abordons maintenant l’analyse par le thème de la théatralisation du discours poétique .

Ce poème est un poème épique , le poète ecrit en vers un récit historique , il copie la forme du poème épique pour rédiger les Tragiques . Le poète mélange les genres . Ce poème est écrit en Alexandrin composés de 12 syllabes , il y a un rythme simple , les nombreuses virgules donnent un rythme aché quand on parle de la guerre , des combats . Il y a une structure bancale avec une destructuration des vers , des rejets et des contrerejets pour expliquer la violence de ce que le poète raconte . Au vers 19 il y a un diérèse sur « furieux » pour montrer la rage . Au vers 25 et 26 , il y a un enjambement ce qui produit un effet de fluidité , il adoucit son propos . Ce poème a une organisation structurée , le vers 1 nous montre une vision globale puis au vers 3 on se focalise sur l’enfant et au vers 11 on se déplace sur l’autre enfant . Au vers 18 le leur singulier devient pluriel , il unit les deux frères dans la violence , il fusionne leur cruauté . Il y a une gradation ascendante tout le long du poème , la mère finit par crier sa rage . L’usage de l’hypotypose est fréquente dans ce poème .

Le thème central de ce poème est la violence , la guerre et la politique . Nous allons continuer l’analyse par L’allégorie ou le poète engagé . Dans ce poème , le poète oppose le rouge et le blanc , l’amour et le sang opposé au lait et a la pureté , on voit une maternité innocente qui sera martyrisé car le lait deviendra le sang . Il y a du discours direct

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