Commentaire Composé sur la fable La Jeune Veuve De La Fontaine

La fable La jeune veuve (livre 6) de La Fontaine (1621-1695) met en scène des êtres humains et non des animaux personnifiés. Elle se compose d'une alternance de vers longs et de vers courts (dodécasyllabes et octosyllabes). Le fable commence par une longue morale ; elle met en scène trois personnages : une jeune veuve, son mari et son père. "La vie l'emporte sur la mort" "Le temps guérit de tout" : Comment Jean de La Fontaine illustre cette fable à visée argumentative où une veuve éplorée envisage de suivre son mari dans la mort ou de "s'enterrer" dans un couvent ? Pour répondre a cela, nous étudierons dans une première partie la morale de la fable et l'agumentation du père, puis le changement d'état d'esprit de la jeune veuve au fil du temps et enfin les marques de l'ironie.

La morale de la fable ,le recit et l'argumentation du père

La Moralité se situe du vers 1 à 15. Les majuscules à Epoux, Temps, Tristesse, Veuve. Les majuscules personnifient le temps et la tristesse, en font des allégories. Les majuscules à Epoux et à Veuve évoque une généralité, de même que le « on » ,impersonnel, universel. Il n’y a pas de nom. Nous sommes dans un article définit. Nous pouvons relever un champs lexical du temps dans le texte (V.3, V.4, V.5, V.6, V.36, etc…).

Nous pouvons relever aussi un deuxième champ lexical, celui de la douleur (V.30, V.25, etc …) qui montre que le père la console et soulage son deuil.

Temps des 15 premiers vers : vérité général.

Les personnages sont stéréotypés , le pere "homme prudent et sage" ayant une experience de vie ,la fille jeune jolie ''la belle" et le pretendant "beau" "jeune" bien fait". On a aussi un shéma naratif courant , classique avec , une situation initiale , une veuve inconsolable, l'élément perturbateur , le père ,situation finale ,la jeune veuve consolé voulant son mari promis .

Le Père de la jeune veuve ("homme prudent et sage") veut la persuader d'abandonner son veuvage et il lui propose de le mariage avec "Un époux beau, bien fait, jeune" ,propositions provocante, rejet de la fille, mais il va essayer de la persuader. Il sait que rien ne sert de brusquer sa fille, il laisse faire le Temps "Le Père lui laissa digérer sa disgrâce", "Un mois de la sorte se passe."

2) La métamorphose de la jeune veuve au fil du temps :

La jeune veuve se montre d'abord inconsolable et verse des "torrents de larmes" et refuse la proposition de son père "souffrez qu'on vous propose/Un époux beau, bien fait, jeune et tout autre chose/Que le Défunt..." : "Ah dit-elle aussitôt,/Un cloître est l'époux qu'il me faut." on remarque ,les connecteurs temporels : "Un mois de la sorte passe", l'autre mois, "tous les jours", enfin", "à la fin", "soir et matin". Ils ont pour fonction de souligner le rôle du temps et le caractère progressif de la transformation intérieure et extérieure de la jeune veuve.

La transformation intérieure de la jeune veuve se traduit par une transformation extérieure, vestimentaire ("habit", "linge", "coiffure",

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