Comment préparer son support de présentation ? Comment rédiger le rapport servant à ce support ?

Université Sidi Mohamed Ben Abdellah

Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Fès

Filière : Génie des Systèmes Embarqués et Informatique Industrielle

La soutenance

Exposé de TEC

1ère année du cycle ingénieur (S2)

Réalisé par :

 Imane ZEJLY

 Fatima-Zahrae ZENKOUAR

 Anas CHARKAOUI

 Hicham CHAKIR

Sous la direction de M. le Professeur Ahmed BACHNOU

Année universitaire : 2012-2013

Introduction et problématique

La soutenance d’un travail de recherche, que ce soit un projet, un stage, un mémoire, ou bien une thèse, est spécifique en ce qu’il s’agit d’un oral en appui sur un texte écrit, issu du rapport résumé du travail effectué, tout en lui ajoutant de nouveaux éléments. Ces éléments peuvent en guise d’exemple, indiquer les éventuels prolongements envisagés du travail, en pratique ou en réflexion, comme ils peuvent mettre en relief l’enrichissement et les bénéfices acquis de ce travail.

La soutenance est enfin un entretien professionnel où une personne doit montrer sa capacité à argumenter à propos de ses pratiques personnelles.

Ainsi s’imposent des questions : comment préparer son support de présentation ? Comment rédiger le rapport servant à ce support ? Comment utiliser ce support afin d’exposer l’essentiel de son travail ? Comment doit-on s’exprimer lors de la soutenance? Et à quel genre de questions pouvons-nous s’attendre des membres du jury ?

La réponse développée à ces questions, est l’objectif de ce rapport de recherche ayant pour sujet ‘la soutenance’, et qui s’étale en trois chapitres :

 Chapitre I : Le rapport.

 Chapitre II : Préparation à la soutenance : le support.

 Chapitre III : Au cours de la soutenance : l’exposé.

Chapitre I : Le rapport

I. Rédaction d’un rapport :

Un rapport convenablement rédigé, doit se baser sur les éléments qui suivent :

1. L’introduction :

Des objectifs multiples sont assignés à l’introduction qui n’est pas seulement un enchaînement de considérations générales ou particulières, théoriques ou concrètes ; elle a des missions précises :

• Elle justifie les choix majeurs, en particulier celui du thème de recherche :

- en en démontrant l’importance ou l’actualité,

- en conduisant le lecteur à se poser les questions auxquelles on répond.

• l’introduction – une fois justifie les choix, pose les problèmes et précise la façon dont ils sont abordés – doit, comme conséquence logique, évoquer, et de façon si possible originale, les grandes lignes du plan de l’étude.

L’introduction doit donc susciter l’intérêt du lecteur au thème traité, l’éclairer sur quelques questions préalables ou principales et le préparer à la lecture du rapport (rapport de stage, dossier, mémoire, thèse…).

Cette introduction a une " contre utilité " : indiquer les aspects du sujet qui seront délaissés dans le rapport et les raisons de cette absence volontaire. En effet, le maître ou le jury attendent que soient prises en considération toutes les données, perspectives et questions relatives au problème étudié. Il leur sera plus difficile de reprocher une absence, si elle est clairement justifiée.

2. Plan et développement:

Le plan s'avère être logiquement l’un des principaux facteurs de réussite d’un document. Ce, aussi bien en matière d'analyse que de présentation. Il faut le travailler jusqu’à ce qu’il soit pleinement satisfaisant, le modifiant de fond en comble autant de fois que nécessaire. Le plan est le reflet de l’analyse, il devrait par conséquent être suffisamment déterminé au moment de la rédaction, y compris lorsque celle-ci débute pendant la phase d’analyse.

Il y a quatre règles générales de conception d’un plan :

• Idéalement il est souhaitable de maintenir le même nombre de subdivisions.

• La règle de l’équilibre volumique des subdivisions impose que les subdivisions de même niveau aient une ampleur identique. Une vingtaine de page pour chaque chapitre, une dizaine de page pour chaque section par exemple.

• Les rubriques consacrées aux faits précédent celles consacrées aux idées. Les descriptions précèdent les analyses, les explications et les synthèses.

Combien de parties ?

Question fréquente et source d'angoisse : le nombre de parties.

Il s'avère que deux ou trois parties semble être le plus pertinent ; deux plutôt que trois ou l'inverse dépendant de chaque travail sans a priori initial. Au-delà de trois parties, la construction semble souvent conduire à un découpage excessif qui peut tendre à éliminer toute synthèse. Or, le travail consiste précisément à montrer les capacités personnelles de synthèse. Ainsi, faire plus que trois parties exige d’étudier la pertinence de chacune d'elles et justifier son utilité.

3. La conclusion :

Les membres du jury lisent souvent l’introduction et la conclusion d'un travail (rapport de stage, mémoire ou thèse…) à la suite pour savoir où ils vont, puis pour comparer le prédit et l’acquis ;

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