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Comment Ont-ils Utilisé L'ironie Afin De Critiquer De Manière Implicite ?

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Par   •  25 Janvier 2012  •  1 109 Mots (5 Pages)  •  1 682 Vues

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Le corpus de texte est composé de quatre documents datant chacun d’une époque différente : « Les caractères de la mode » extrait de « Les caractères et les mœurs de ce siècle » écrit par Jean de La Bruyère en 1688, « La maladie du jésuite Berthier » extrait de « Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l’apparition du jésuite Berthier » écrit par Voltaire en 1759, « Fable ou histoire » extrait de «Les châtiments » écrit par Victor Hugo en 1870, et enfin, un dessin de Babache publié sur le site 20 zgondes en décembre 2009. Chacun d’eux décrit une situation tournant quelqu’un en dérision. Le comique de ces situations permet à l’écrivain de détourner l’attention de son but premier : la critique. Nous pouvons donc nous demander comment ont-ils utilisé l’ironie afin de critiquer de manière implicite ? Dans un premier temps, nous verrons que la description est un point essentiel à l’élaboration de l’ironie. Ensuite, que le contexte de l’action permet d’ajouter du caractère à l’histoire, et qu’enfin, vient la chute, marquant définitivement la moquerie.

En effet, le personnage faisant l’objet de la critique est souvent décrit de manière très sarcastique. L’auteur s’attaque à son physique, son style vestimentaire, sa façon de parler, ou encore le compare à un animal. Généralement tout cela est décrit de manière exagérée, caricaturale. Dans le document 03 « fable ou histoire », l’empereur Napoléon III est comparé à un singe vêtit d’une peau de tigre, ce qui est relativement contradictoire. En effet, un singe est plus considéré comme un animal divertissant, dont on se moque à cause de sa façon de s’exprimer, ou de sa façon de gesticuler, tandis qu’un tigre est intimidant, inspire le respect et la crainte des autres animaux. C’est donc là une description paradoxale de l’empereur visant à le traiter de clown, implicitement. Dans le document 01 également, l’écrivain effectue la description de quelqu’un portant tout d’abord un prénom mixte. Et tout au long l’extrait, le lecteur ne sait pas s’il est question d’un homme ou d’une femme, ce qui représente là, une ironie sur laquelle joue l’auteur, qui tourne cette personne en dérision. Dans le document 04, qui est une image, la lecteur reconnait le personnage principal mais n’a aucune preuve écrite qu’il s’agisse bien de la bonne personne. Et enfin, dans le document 02, l’auteur n’a pas perdu de temps sur la description car il a directement joué de son irone sur un autre point. En effet, ce n’est pas de la personne qu’il se moque, mais de son écrit qu’il décrit comme ayant causé des bâillements, des sueurs froides, et pour finir l’empoisonnement de celui même qui les avaient écrit.

En effet, ce n’est pas seulement la description qui fait le caractère comique de l’histoire. Le contexte de l’action est un point important, lui donnant tout un sens. Dans le cas du document 02, les protagonistes sont en voiture afin de se rendre de Paris à Versailles. Rien ne se passe durant ce trajet, mis à part une affection soporifique et léthargique dans lesquelles se plongent les protagonistes au fur et à mesure du trajet. Dans le document 01, l’action débute dans une église, où le protagoniste voit un soulier d’une nouvelle mode, et comme il ne la possède pas, il ne se sent plus aussi sur

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