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Ciel Brouillé, Baudelaire

Mémoire : Ciel Brouillé, Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2013  •  1 222 Mots (5 Pages)  •  1 132 Vues

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Charles Baudelaire.

Biographie de l’auteur.

Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né le 9 avril 1821 à Paris. Bien que sa date de naissance fût très controversée, c’est cette date qui a été retenue, car c’est celle présente sur ses actes de naissance et de baptême. En effet, certains affirmaient qu’il était né le 21 avril, et sa mère prétendait le 7 avril. Il a un demi-frère, issu du premier mariage de son père, Claude-Alphonse Baudelaire.

Son père, Joseph-François Baudelaire, âgé de plus de 60 ans lors de la naissance de Charles, a été prêtre, répétiteur, fonctionnaire au Sénat et dessinateur pendant ses loisirs. On peut donc en déduire par la que la famille Baudelaire avait une bonne situation. Il décède alors que Charles n’a que 6 ans. Quant à sa mère, Caroline Archenbaut-Defayis, elle n’a que 27 ans quand elle donne naissance au poète. Nous en savons peu sur elle, mais nous doutons que ce devait être une fille issue de bonne famille.

Un an après le décès de son père, sa mère se remarie et Charles ne lui pardonnera jamais. De plus, cet homme, Jacques Aupick, incarnera tout au long de sa vie l’obstacle à tout ce qu’il aime : la poésie, sa mère, le rêve et le « Carpe Diem ». Il voulait faire obstruction à la vocation de Charles.

En 1831, suite à une affectation de son beau-père à Lyon, Baudelaire intègre la pension Delorme et suis les cours de 6ème au Collège Royal de Lyon. L’année suivante, il devient interne à la pension Delorme.

Cinq ans plus tard, de retour à Paris, et Charles alors âgé de 14 ans, il sera inscrit au Collège Louis-Le-Grand (toujours comme pensionnaire), mais redouble sa 3ème année. Il sera renvoyé du lycée en avril 1839, mais passera de justesse son Baccalauréat au Lycée Saint-Louis. Aupick, qui ne supporte pas la vie que Charles mène et la trouve « scandaleuse », l’envoi en voyage périlleux vers les Indes, qui se finira en 1841 aux Îles Maurice et de La Réunion. Il n’ira pas plus loin dans ses études.

Il fera pendant longtemps une vie de débauches, se couvrant de dettes qui lui valurent d’être placé sous tutelle judiciaire, s’éprenant de jeunes femmes. Le dandy aura, dès 1842, une vie dissolue. Mais c’est à ce moment-là, aussi, qu’il commencera à rédiger quelques poèmes des Fleurs Du Mal. Il est alors critique d’art et journaliste.

Baudelaire consommera régulièrement du « Haschich » sous contrôle médical, car cela décuple sa créativité. Plus tard, il deviendra dépendant de l’Opium, à la base utilisé pour soigner la Syphilis qu’il a contracté lors d’une relation avec une prostituée. Il en décrira dans ses poèmes les enchantements et tortures. Dans toutes ses œuvres, il essayait de rapprocher deux idées totalement opposées (comme dans Les Fleurs du mal, où il tisse des liens entre le mal et la beauté).

Lors de la révolution, en 1848, pour la liberté de la presse, Charles deviendra le traducteur attitré de l’écrivain américain Edgar Allan Poe, pour lequel il voue une grande admiration. Son engagement (jamais vraiment concret) dans la révolution lui vaudra des dettes supplémentaires, et certaines poursuites judiciaires.

En avril 1864, il se réfugie en Belgique, criblé de dettes, mais ne trouvera dans ce pays qu’une « caricature de la France bourgeoise ».

Lors d’une visite à l’église Saint-Loup de Namur, Baudelaire s’effondre, ce qui sera suivi par des troubles cérébraux divers, et à partir d’août 1866, il souffrira d’hémiplégie (paralysie d’un côté du corps). Il trouvera la mort le 31 août 1867, à Paris, des suites de la syphilis. Il repose dans la même tombe que sa mère et son beau-père, au cimetière de Montparnasse.

Les œuvres principales du poète.

Parmi le grand nombre d’œuvres que Charles Baudelaire a pu écrire, voici une liste des œuvres considérées comme ses « principaux ouvrages » :

 Salon de 1845 (1845)

 Salon de 1846 (1846)

 La Fanfarlo (1847)

 Du vin et du Haschisch (1851)

 Fusées (1851)

 L’art romantique (1852)

 Morale du joujou (1853, réécrit en 1869)

 Exposition universelle (1855)

 Les Fleurs du mal (1857)

 Le Poème du Haschisch (1858)

 Salon de 1859 (1859)

 Les Paradis artificiels (1860)

 La Chevelure (1861)

 Réflexions

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