Carnet de lecture : Thérèse Raquin de Zola

Français – Carnet de lecture Thérèse Raquin

1. Madame Raquin, une vieille dame qui à mise au monde Camille, dans le livre elle dit l'avoir mis au monde plus de dix fois car il était d'un organisme fragile qui le maintenait entre la vie et la mort constamment, elle lui appliquait donc des soins et le droguait de médicaments telle une mère entièrement dévouée à son unique fils. Elle éleva également Thérèse, la fille de son frère ayant pour mère biologique une femme de tribu Africaine, défunte, elle la considérait comme sa propre fille, elle grandit ainsi de la même manière que Camille, dans la protection maternelle incessante de Madame Raquin.

La condition physique de Mme Raquin est représentée, depuis le début du roman comme une femme fragile et âgée mais son état va se dégrader au fur et à mesure du déroulement de l'histoire jusqu'à en devenir paralysée, ne pouvant communiquer uniquement de par le regards.

Sous un désir de liberté de Camille, la petite famille va déménager de Vernon pour se rendre à Paris, dans une mercerie lugubre donnant sur le passage du pont neuf, ainsi Mme Raquin et Thérèse s'occuperaient de la boutique pendant que Camille partait travailler dans l'administration de la compagnie des chemins de fer d'Orléans. Sa petite mercerie lui rapportait suffisament d'argent pour ne pas avoir à piocher dans sa réserve de quarante mille sous et quelques qu'elle légua par la suite à Thérèse lors de son mariage avec Laurent.

Je ressens une certaine pitié pour Madame Raquin qui a donnée sa vie pour soigner ses enfants et s'occuper d'eux, peut être de manière trop protectrice du point de vu de Thérèse. Le fait qu'elle perde usage de son corps tout en demeurant vivante et consciente à suscité en moi encore une forme plus importante de pitié, surtout de la façon dont elle a appris le meurtre de son fils par Thérèse et Laurent, en qui elle avait entièrement confiance.

1. Thérèse : Dégoût, haine et pitié. Elle à trompée et participée à la prorpre mort de son mari par envie d'adultère avec l'amie de Camille. Néanmoins, il est vrai qu'elle mena une existence triste et ennuyante mais selon moi elle n'avait aucunement le besoin de commetre ces actes pour répondre à ses envies de liberté.

Camille : Pitié, tristesse et compréhension. La nature ne l'a pas gâté avec un corps maigre et fragile et un visage répugnant mais il était pour autant gentil malgré son égoisme, il cherchait simplement à se faire une place dans la société, qu'il à malheureusement découverte trop tard, à cause de son enfance isolée.

Laurent : Haine, dégoût et rancoeur. Tout au long de l'histoire il a joué différents rôles dans l'unique but de répondre à ses envies et ses caprices en se souciant guère de l'impact de ses actes sur son entourage. Il avait la confiance de Camille et il a commis l'adultère avec sa femme, il avait la confiance de Madame Raquin et de ses amis ( Michaud, Grivet,etc) et il a tué Camille, il attendait la mort de son père pour hérité de sa fortune et mener une vie paisible sans avoir à travailler, …

Madame Raquin : Tristesse, pitié et admiration. Elle négligeait sa propre vie pour le bien de ses enfants. Impuissante elle a assistée à la trahison abominable de Thérèse et de Laurent. Elle a perdue son fils à qui elle a tant donnée. Elle a combattu sa paralysie avec une énergie incroyable pour tenter de venger la mort de Camille.

1. J'ai trouvé la nuit de noces de Thérèse et de Laurent ridicule, eux qui se sont tant désirés au point de tuer un homme innocent et de jouer des rôles afin de se marier pour finalement ne plus s'aimer du jour au lendemain m'a révolté au plus haut point. Ils sont devenus fous à cause de leurs halucinations.

1. Je remarque comme ressemblance avec la pièce Andromaque de Racine un amour éternellement impossible et douloureux entraînant des drames. Par exemple Oreste est devenu fou tout comme Thérèse et Laurent. Oreste a tué Pyrrhus par amour pour Hermionne, Laurent a tué Camille par amour pour Thérèse, etc.

1. Thérèse était demeurée sur la rive, grave et immobile, à côté de son amant qui tenait l'amarre. Il se baissa, et, rapidement, à
   voix basse :
   «Prends garde, murmura-t-il, je vais le jeter à l'eau... Obéis-moi... Je réponds de tout.»
   La jeune femme devint horriblement pâle. Elle resta comme clouée au sol. Elle se raidissait, les yeux agrandis.
   «Entre donc dans la barque», murmura encore Laurent.
   […] Brusquement, elle sauta dans la barque. Elle resta à l'avant. Laurent prit les rames. Le canot quitta la rive, se dirigeant vers les îles avec lenteur.
   […] Camille, qui avait fini par se coucher à plat ventre, la tête au-dessus de l'eau, trempa ses mains dans la rivière.
   «Fichtre! que c'est froid! s'écria-t-il. Il ne ferait pas bon de piquer une tête dans ce bouillon-là. »
   Laurent ne répondit pas. Depuis un instant il regardait les deux rives avec inquiétude ; il avançait ses grosses mains sur ses genoux, en serrant les lèvres. Thérèse, roide, immobile, la tête un peu renversée, attendait.
   [...] Au loin, en amont, la rivière était libre.
   Alors Laurent se leva et prit Camille à bras-le-corps.

Le commis éclata de rire.

— Ah ! non, tu me chatouilles, dit-il, pas de ces plaisanteries-là… Voyons, finis : tu vas me faire tomber.

Laurent serra plus fort, donna une secousse. Camille se tourna et vit la figure effrayante de son ami, toute convulsionnée. Il ne comprit pas ; une épouvante vague le saisit. Il voulut crier, et sentit une main rude qui le serrait à la gorge. Avec l’instinct d’une bête qui se défend, il se dressa sur les genoux, se cramponnant au bord de la barque. Il lutta ainsi pendant quelques secondes.

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