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COMMENTAIRE Assommoir, passage de l'alambic.

Commentaire de texte : COMMENTAIRE Assommoir, passage de l'alambic.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Août 2015  •  Commentaire de texte  •  632 Mots (3 Pages)  •  4 012 Vues

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L'assomoire L'Alambic

Emile Zola écrivain naturaliste de la seconde moitié du XIXéme siècle, entreprends dans sa fresque social des Rougon-Macquart de peindre la réalité d'une famille sous le second empire en étudiant tous les milieux sociaux, du conseiller politique au mineur. Le milieu prolétaire sera traité dans plusieurs tomes de son œuvre. Le roman L'Assommoir, écrit en 1877, illustre la déchéance due à l'alcool, qui illustre les théories sur l’influence de l'hérédité. Gervaise héroïne malheureuse de l'oeuvre, découvre au début du roman avec son époux Coupeau la machine qui permet de produire l'absinthe, boisson que le personnage Mes-Bottes affectionne particulièrement. C'est à ce personnage que l'auteur confie les soins de présenter la machine à Gervaise. Par quels procédés Zola décrit-il l'alambic ? Pour répondre à votre question j'axerais tout d'abord sur la description du réalisme technique de la machine puis à l'étude des réactions de Gervaise et des autres personnages.

I/ Description du réalisme technique de la machine a) Une description précise et détaillé

– Utilisation des adjectifs qui rends la machine plus impressionnante « grand », « enorme »

– Description très détaillé de la machine « Cuivre rouge », « enroulement de formes étranges » Qui permet au lecteur de se représenter la scène

– Utilisation des hyperboles « ses enroulements sans fins de tuyaux » Qui encore permet d'amplifier l'aspect impressionnant de la machine.

– L'utilisation du discours direct renforce le réalisme du passage. b) Une machine personnifié

– La machine est personnifié, on lui donne des traits humains comme par exemple « ronflement », « gaieté », « gentille », « entêté ».

– Machine = Mère, avec un nouveau né. « il y avait dans ce gros bedon de cuivre de quoi tenir huit jours » Bedon de cuivre = seins ou se trouve le lait. « Lui, aurait voulu qu'on lui soudât le bout du serpentin entre les dents, pour sentir le vitriol encore chaud l'emplir, lui descendre jusqu'aux talons, toujours, toujours, comme un petit ruisseau. » C'est le lait maternelle.

II/ Réaction de Gervaise et des autres personnages a) Réaction de Gervaise

– Au début du passage, Gervaise est curieuse, elle s'intéresse à la machine qui causera sa perte. « elle eût la curiosité d'aller regarder [...] le grand alambic de cuivre rouge »

– Puis elle se sent mal à l'aise, oppressé. « alors Gervaise, prise d'un frisson recula », « envahir la salle, se répandre sur le boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris » cette gradation permet d'amplifier l'effet de pression sur Gervaise, le malaise est omniprésent.

– On connais les pensé de Gervaise grace à l'utilisation du discours direct « Cette bête , ça me fait froid, cette machine... la boisson me fait froid... »

b) Réaction des autres personnages

Un des autres personnages de la scène, Mes-Bottes

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