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Boris Vian, Chansons

Fiche de lecture : Boris Vian, Chansons. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2018  •  Fiche de lecture  •  959 Mots (4 Pages)  •  664 Vues

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Aujourd’hui nous allons étudier un extrait de « Chansons » publié en 1954-1959 et écrit par Boris Vian. Ce dernier est né le 10 mars 1920 et est décédé le 23 juin 1959, c’était un écrivain, poète parolier, musicien (de jazz) critique, compositeur, peintre français. Il était connu pour être un poète très engagé (il milita en faveur du jazz)  et pour avoir publié de nombreux romans dits noirs sous le nom de Vernon Sullivan (tel que « J’irai cracher sur vos tombes »).

La chanson étudiée aujourd’hui est un texte inconnu qui est tiré du recueil « Chanson ». Ecrit quelques années après la guerre, l’auteur dénonce dans ce texte les conséquences atroces de celle-ci, il dénonce aussi comment elles sont commanditées et donc par la même occasion ses commanditaires.

Nous tenterons alors de répondre à la question suivante : Comment le poète dénonce les atrocités de la guerre et ses conséquences ?

Pour cela nous suivront deux axes de lecture afin de facilité notre réponse :

  • Les atrocités de la guerre
  • Les conséquences de la guerre

Au début de son texte Boris Vian fait de nombreuses allusions aux enfants : « A tous les enfants qui sont partis le sac à dos » « A tous les enfants » Il créer alors une répétition afin que notre attention soit attiré par ces être qu’il nous fait voir comme innocent grâce à son parallélisme « plein de rire, plein d’oiseaux bleus ». Dans ce dernier il nous montre l’enfant comme un être plein de joie et aussi léger qu’un oiseau, mais il  nous montre qu’a cause de la guerre ce n’est pas le cas: « Qui ont pleuré le sac au dos, les yeux baissés sur leur chagrin » « Un monument de leur souffrance, un monument de leur terreur. » il tente alors que notre pensée soit dirigée sur la souffrance des ces jeunes enfants qui n’ont plus leur père et qui subissent la guerre sans pouvoir rien faire il en appelle donc à notre pitié. Il nous montre enfin sa compassion pour ce monde enfantin gâché par la guerre puisqu’il nous dit : «  Je voudrais faire un monument pas de pierre, pas de béton ni de bronze qui devient vert sous la morsure aiguë du temps, un monument de leur souffrance, un monument de leur terreur. » et il nous montre aussi à quel point la guerre dure longtemps en évoquant qu’un monument de bronze en deviendrait vert sous la durée de la guerre.

Puis Boris Vian utilise l’adverbe «  soudain » qui marque la démarcation entre le monde enfantin qu’il idéalise « Voilà le monde parfumé », et la réalité sombre de la guerre. Pour cela il utilise une métaphore « Soudain griffé d’un coup de feu » qui signifie que se monde innocent et joyeux est effacé par les coups de feux entre les armées et  qui va s’abattre sur ces êtres à peine arriver en ce monde «  Un monde neuf où un corps qui va tomber grandit une tâche de sang ». Puis vient la critique des hommes qui commanditent ces atrocités « Mais à tous ceux qui sont restés les pieds au chaud, sous leurs bureau », ils les accusent alors de ne rien faire « qui ventripotent dans la vie » (se toucher le gras) de simplement avoir déclenché une guerre afin de gagner de  l’argent «  en calculant le rendement de la guerre qu’ils ont voulu ». Il les traite tout de même de chanceux en disant « cocus » en faisant surement allusion à la chance qui leur est souvent attribuer à ces derniers «  avoir une chance de cocu ». Il leur reproche d’être avide de ne compter seulement combien cela leur rapporte «  Et comptent et comptent leurs écus » créant alors une répétition afin d’exagérer leur inactivité cupide. Boris Vian nous montre alors son engagement et sa révolte fasse à ses hommes qui ne pensent qu’à eux et leur argent en disant « A tous ceux là je dresserai le monument qui leur convient » montrant qu’ils ne sont pas dans le même sac que ces êtres  dont ils détruisent l’enfance et l’innocence. Il nous montre aussi son envie des les punir « Avec la schlague, avec le fouet avec mes pieds avec mes poings avec des mots qui colleront sur leur faux plis sur leur bajoues » cela prouve son envie de justice, que tout le malheur et la douleur qu’ils firent subir aux familles et aux enfants,   leur soient rendus. Il finit alors sur une métaphore « Des larmes de honte et de boue » signifiant qu’il devrait pleurer des larmes de hontes boueuses  pour se qu’ils font afin de faire une allusion à la vie misérable au front.

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