Bonjour Tristesse Françoise Sagan

Alina Buzikova

Pour commencer, dans Bonjour tristesse, Cécile fait l’expérience de la liberté parce qu’elle possède une relation moderne avec son père. En effet, Françoise Sagan souligne le fait que le père de Cécile accorde beaucoup d’importance à l’opinion de sa fille tout au long du roman : « À l’entendre, j’avais l’impression que mon veto aurait pu empêcher le mariage de deux adultes » (p. 57) Le choix du mot « deux adultes » dans cette phase est une façon pour l’autrice d’accentuer que Cécile, étant encore une adolescente, possède le pouvoir de prendre la décision pouvant influencer la vie de deux personnes, selon sa propre détermination. Comparativement à la relation autoritaire entre les parents et les enfants dans les années après la Seconde Guerre mondiale, Cécile semble avoir beaucoup plus de liberté dans la relation avec son père. Ensuite, l’absence de la pression envers Cécile concernant l’éducation de la part de son père peut aussi être vue comme une liberté que l’adolescente expérience : « Je n’ai jamais eu de diplôme, moi. Et je mène une vie fastueuse » (p. 34) Dans les années 1950, il était primordial d’accomplir ses études afin de ne pas se faire critiquer par la société. Cela influençait les parents à mettre de la pression sur leurs enfants afin qu’ils s’éduquent. L’opinion du père à Cécile sur ce sujet peut être vue comme une anomalie, permettant à Cécile d’avoir la liberté de choix concernant son futur. Bref, dans Bonjour tristesse, Cécile fait expérience à la liberté grâce au pouvoir décisionnel accordé par son père et l’absence de la pression concernant l’éducation de sa part.

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