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Biographie de Baudelaire

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Par   •  3 Mai 2013  •  1 663 Mots (7 Pages)  •  832 Vues

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9 avril 2012, Paris. Quelque part dans les assemblages audacieux de bétons, un téléphone sonne. Il est tôt, un homme, bougon de ce réveil inattendu, décroche le combiné.

« Ouais, c'est pour quoi ?

Bonjour commissaire Gauthier, il y a une urgence au poste. Désolé du dérangement, mais le chef veut absolument que vous preniez cette affaire en main.

Quelle affaire ? Je vous en prie Sylvie, après tout vous n'y êtes pour rien. Pouvez vous m'en dire plus ?

Disons que vos diplômes de psychologie nous rendrons service. On à un cas que se dit être Baudelaire lui même !

C'est tout ? Qu'a t-il fait pour que le patron exige ma présence à, mon dieu, une heure et quart !

Il à essayé de faire publier la troisième édition des Fleurs du mal.

Comment ? Ce n'est pas cette fameuse édition que préparait Baudelaire à sa mort et qui à disparu avec lui ?

Si. On ne sait pas encore comment il a fait. Dépêchez vous, le chef s'impatiente.

Je suis là dans 20min. »

Le commissaire entra dans la pièce située derrière la vitre de la salle d'interrogatoire. Sa collègue Julie l'attendait, ses mèches blondes encore froissées d'une nuit sur l'oreiller. Elle lui tendit le dossier concernant l'affaire. Paul en prit connaissance avant de sortir et de faire irruption devant l'homme chétif. Il était maigre, avec un teint olivâtre. Ses rares mèches de cheveux semblaient sales, et collaient à son front, engluées par une sueur maladive. L'homme sentait la fumée, de l'opium se dit le commissaire.

« -Bonjour, je vous demande de décliner votre nom, prénom, adresse et âge.

Je suis Charles-Pierre Baudelaire, j'ai aujourd'hui même fêté mon 45ème anniversaire.

Il dit ça sérieusement en plus pensa Paul.

Décidément, l'espérance de vie s'allonge. Bon, et donc vous, Charles-Pierre Baudelaire, prétendez être LE Baudelaire ?

C'est effectivement ma condition, mais voyons vous ne devriez pas avoir de doute là dessus, et puis je ne comprends point ce que je fais ici ! Pouvez vous m'expliquer mon ami ?

Ne soyez pas trop familier avec un représentant des forces de l'ordre. Vous me demandez pourquoi vous êtes dans cette pièce ? Simplement parce que vous êtes entré par effraction dans une maison d'édition, avec à la main un manuscrit perdu depuis je ne sais combien de décennies, avec l'intention de le publier à une heure du matin. Sans compter que vous sembliez être sous l'emprise de stupéfiants.

Stupéfiants ? Décennies ? Voyons mon cher, vous affabulez ! L'opium est légal, et nous ne sommes que quelques heures après le couché du soleil. Et dites moi, pourriez vous me servir un peu de vin , j'ai grand soif.

Bon, je vais la jouer franco maintenant, vous êtes ici dans le plus grand commissariat de Paris, vous allez être incarcéré pour détention illégale de biens publics et prise de stupéfiants. Nous allons procéder à une prise de sang.

Une saignée ?!! Non, je vous en prie, je ne suis point malade. Je me détends avec l'opium c'est vrai. Mais c'est pour écrire. Je veux à tout pris finir ce recueil ! L'inspiration ne me vient plus. Certains me disent fou. Mais je ne le suis point, me croyez vous commissaire ?

Calmez vous. Ce n'est qu'une piqûre. »

Le commissaire Gauthier retourna en baillant dans la salle précédente. Quel drôle de bonhomme ce suspect.

Il s'entretint avec son supérieur et s’enquit de la démarche à suivre : un interrogatoire sur la vie de Baudelaire ? Bien. Analyse sanguine ? On est en train d'y procéder. Ce gars est dérangé mentalement, de plus il va falloir attendre un moment qu'il se remette des effets de l'opium. Je vais aller faire des recherches et attendre les résultats du labo. On saura peut être qui est ce type.

« - Alors monsieur, vous allez mieux ? Je vais vous poser quelques questions sur votre vie.

-Allez y. Si cela peut vous aider.

Donc, vous êtes Monsieur Charles-Pierre Baudelaire, né le 9avril 1821 ici même à Paris. Vous avez vécu avec votre mère et votre père biologique ?

C'est cela, il est hélas mort lors de ma sixième année de vie. Je l'ai peu connu. Et ma chère mère décida de se remarier à un égoïste. Un vil profiteur, qui accapare l'amour de ma tendre maman. Il l’empêche de me montrer le moindre signe de l'affection profonde qui nous lie. J'ai haïs cet homme depuis son entrée dans notre douce vie. Il me prive de la seule femme qui compte vraiment dans ma vie. Et ce n'est pas parce que c'est un homme qui réussit tout ce qu'il entreprend que je vais lui lécher ses bottes de colonel ! C'est à cette époque que j'ai malgré moi découvert la solitude qui me poussa à écrire.

Euh, hum, vous n'aimiez pas votre beau-père, vous reprochiez à votre mère de s’être remariée avec cet homme. Ensuite ?

Je n'ai jamais pardonné ce remariage à ma mère. Cet homme incarne pour moi l'interdiction de tout ce que j'aime : la poésie, le rêve, une vie sans contingence, et ma mère. Ensuite donc, j'ai été au Collège Louis-Le-Grand, pour faire mes études, j'ai également reçu un prix, le second, des vers latin au concours

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