Bilan aya de yopougon

BILAN DE L’ŒUVRE ‘’AYA DE YOPOUGON’

THEME :   la jeunesse dans les années 70

Sous thèmes :  

*une jeunesse solidaire

*une jeunesse insouciante

*le stéréotype lié a la sexualité

*le stéréotype de type linguistique

*le mariage, signe de richesse

*l’émancipation de la femme

Rédaction du bilan

Aya de Yopougon est une œuvre graphique de Marguerite Abouët et Clément Oubrerie. Avec le premier volume Publié en 2005, cette œuvre a remporté le premier prix au festival d’Agoulêmé. Elle rappelle avec dextérité et ironie l’ambiance chaleureuse et presqu’insouciante d’une banlieue ivoirienne nommée Yopougon, on y perçoit aussi une certaine moralité qui exprime la détermination d’aya, personnage principale de l’œuvre, que même la précarité de la vie de Yopougon n’a pas pu tuer. Après une étude profonde de l’œuvre à travers différents sous thèmes nous remarquons en premier lieu et avec un plaisir ludique, les qualités d’une jeunesse se soutenant mutuellement en toutes circonstances. Mais aussi une jeunesse inconsciente, qui ne pense pas à son lendemain et aux conséquences des actes malsains qu’elle pose. Aussi, Parcourir cette œuvre nous a fait voir la sexualité sous un aspect plutôt dépravant et malsain. Nous avons également découvert que le ‘’nouchi’’ ; langage de rue, était déjà utilisé par la jeunesse dans les années 70, bien qu’il soit de plus en plus répandu de nos jours.

L’autre fait marquant sur lequel nous portons avec ironie notre attention est qu’à cette époque le mariage pouvait être vu seulement comme une source de gain pour la mariée et sa famille, donc un privilège et un chemin facile pour la réussite des jeunes filles. C’est ici que le personnage principale Aya, nous émerveille par son attitude en s’émancipant mais surtout en choisissant une voie, des plus noble, pour s’en sortir, celle des études.  

Les divers thèmes suscités nous permettent d’apprécier cette œuvre complète de Marguerite Abouët. Aya de Yopougon, révèle avec dextérité et humour les qualités mais aussi les maux de nos sociétés et familles africaines, pour être plus précis, la vie dans nos banlieues africaines. Edifiés nous sommes, de constater que la misère sociale et quelques fois même morale est un argument fallacieux pour qui veut réussir, cette jeune fille Aya en est la preuve. Ainsi donc Nous sommes tentés d’accorder du crédit à cet adage qui dit : vouloir c’est pouvoir .  

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