Bel-ami, Maupassant

BENAÏM Eliott                                                                                 Antoine JARDY                

BALASZUNSKI Noé                                                                     Matthias PARFAIT            

LE JOURNALISME ET LA PRESSE DANS

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Introduction :

Au XIXème siècle les hommes de lettres ont contribué à construire une représentation du monde dans des romans qui mettent en scène des journalistes qui participent à la vie au sein des rédactions comme dans Bel-Ami. Au début du XIXème siècle, les hommes de presse sont des « hommes politiques » ou des « hommes de lettres » . La pratique du journalisme présente à cette époque est une solution, en attendant de faire une carrière soit dans la politique, soit dans la littérature, mais c’est aussi une manière de publier ses opinions politiques.

Les rédactions des quotidiens parisiens se composent ordinairement de huit membres qui entretiennent des rapports directs les uns avec les autres.

• Le propriétaire qui est un membre de la rédaction ou qui trouve un intérêt économique dans la publication du journal.
• Le directeur qui est un homme politique ou un homme de lettres, c'est lui qui détermine les sujet présent dans son journal.
• Le rédacteur en chef qui est une personne qui a pour fonction de rédiger l'article de tête et qui peut aussi être le premier journaliste de la rédaction.
• Le secrétaire de rédaction qui lui s'occupe de la mise en page et qui va aussi par exemple déterminer si un article est publiable ou non.
• Et finalement la rédaction qui se compose des reporters, des chroniqueurs, des nouvellistes ou encore des critiques.

Dans la seconde partie du XIXème  siècle, la pratique du journalisme se diversifie en se rendant accessible à toute les personnes qui sont capable de maîtriser les arts de l'écriture et de la lecture. Durant cette période, la situation de la presse évolue de manière quantitative par la multiplication des titres mais aussi de manière qualitative par une modification de la nature de la presse qui privilégie l'information.

La presse se transforme radicalement au cours des périodes du Second Empire (1852-1870) et du début de la Troisième République (1871-1940) car les journaux accueillent de plus en plus de membres qui entretiennent donc des rapports indirects les uns avec les autres.

Le directeur remplit les tâches financières et administratives nécessaires au maintien du journal et est dorénavant exercé non plus par un homme de presse mais par un homme d'affaires.

En 1890, la situation dans les rédactions devient de plus en plus complexe alors que la division du travail conduit à la mise en place de différents services, créés pour rationaliser l'information qui mènent à une distinction dans les conditions des divers professionnels.

Le journalisme est une pratique exclusivement masculine et les femmes, qui sont rares, doivent le plus souvent se contenter de la rubrique « mode ».

Guy De Maupassant est né le 5 août 1850 à Tourville-sur-Arques en Normandie. Son père , Gustave de Maupassant, épouse en 1846 Laure Le Poittevin. C’est une femme qui aimera et qui s’occupera beaucoup de ses enfants. En 1856, naît Hervé son frère cadet. Maupassant est scolarisé au lycée impérial Napoléon et reçoit son instruction d’un abbé et de sa mère, qui possèdent une vaste culture littéraire. Guy passe le reste de son enfance à Étretat . Où, entre mer et campagne, il grandit dans l'amour de la nature et des sports en plein air. Il sera donc intensément attaché à sa mère.

À treize ans, il est pensionnaire de l'Institution ecclésiastique d'Yvetot. C’est là-bas qu’il commence la versification. Il intègre ensuite le lycée de Rouen, où il est bon élève, et se mettra à la poésie. À cette époque, il côtoie Gustave Flaubert, dont il deviendra le disciple. Nouveau bachelier des lettres en 1869, il part étudier le droit à Paris. Au sortir du collège, Maupassant est mobilisé pour la guerre de 1870 contre la Prusse. Il sert dans l’intendance à Rouen jusqu’en 1871. Il travaille ensuite à Paris comme fonctionnaire au Ministère de la Marine pendant près de dix ans, puis au Ministère de l’Instruction publique.

Fin janvier 1877 le diagnostic tombe c’est une syphilis. Cette maladie, il en mourra et ne cessera d'empoisonner l'existence du jeune homme. En 1878, Flaubert le prend sous sa protection et devient pour lui une sorte de mentor littéraire, guidant ses débuts dans le journalisme et la littérature. Il écrit beaucoup de poème et de courtes pièces. Il commence aussi à écrire des articles à plusieurs journaux connus comme Le Figaro, Gil Blas, Le Gaulois et L'Écho de Paris. Toujours encouragé par Flaubert, il publie en 1879 son premier livre, Histoire du vieux temps.

Il participe en 1880 au recueil collectif des écrivains naturalistes Les Soirées de Médan avec sa première nouvelle, Boule de suif, qui remporte d'emblée un grand succès. La même année, Flaubert disparé le 8 mai 1880, en laissant Maupassant face à son destin. De 1880 à 1890 c’est la période où il va le plus écrire de sa vie: en publiant six romans dont Une vie (1883),Bel-Ami (1885), Pierre et Jean (1887-1888) avec sa préface qui traite de la psychologie et plus de trois cents nouvelles comme Le Horla qui parle d’un homme atteint de la syphilis comme lui quelque années plus tard.

Le 6 juillet, il quitte Paris pour l'Afrique du Nord comme envoyé spécial du journal Le Gaulois. Il revient à Paris en septembre. Engagé au Gaulois, Maupassant se choisit pour pseudonyme Maufrigneuse, il l’utilisera pour ses articles les plus polémiques. Le 27 février 1883 naît son premier enfant, Lucien, un garçon qu'il ne reconnaît pas, fils de Joséphine Litzelmann couturière. Une fille naît l'année suivante, puis un troisième en 1887, eux non plus ne seront pas  reconnus par l’écivain.

Dans ses romans, Guy de Maupassant concentre toutes ses observations dispersées dans ses nouvelles. Paru en 1885, Bel-Ami qui connaît trente-sept tirages en quatre mois, est un roman réaliste de Guy de Maupassant publié en 1885 en feuilleton dans le Gil-Blas et dont les actions se déroulent à Paris au XIXe siècle. Le roman, raconte l'ascension sociale de Georges Du Roy, homme ambitieux, séducteur et avare, employé au bureau des chemins de fer du Nord et parvenu au sommet de la pyramide sociale parisienne grâce à ses maîtresses et à la connivence entre la finance, la presse et la politique.

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