LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

BARBARA, Jacques Prévert

Dissertation : BARBARA, Jacques Prévert. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Juin 2017  •  Dissertation  •  633 Mots (3 Pages)  •  1 599 Vues

Page 1 sur 3

BARBARA

Introduction 

Barbara est un poème de Jacques Prévert issue du recueil Paroles, publié en 1945 à la fin de la seconde Guerre Mondiale. Ce poème dénonce la guerre. En effet, le poème est séparé en deux parties opposées : dans la première partie, le poète parle du bonheur avant la guerre et dans la deuxième partie, le poète parle des horreurs de la guerre ainsi que des conséquences laissées par celle-ci.

Première partie

Dans la première partie, Prévert utilise les temps du passé afin de faire ressentir au lecteur le champ lexical des souvenirs. La ville de Brest est représentée comme une ville calme et paisible. Le narrateur s’adresse directement à Barbara lorsqu’il veut qu’elle se souvienne du jour où il l’a vu pour la première fois : « rappelle-toi Barbara […] ce jour-là ». Le poète l’interpelle ainsi dans le but de la faire réagir, pour qu’elle n’oublie pas tous ces bons moments passés. De plus, le poète évoque également une pluie douce et apaisante ce jour-là, une pluie d’eau bienfaisante : « cette pluie sage et heureuse ». Le bonheur de Barbara est montré par les rimes féminines (vers 3-4) « souriante, ruisselante ». De plus, le poète utilise le champ lexical de la joie, « souriante, épanouie, ravie, ruisselante, heureuse, heureux » aux vers 3-4 et 31-32, pour décrire Barbara. Jacques Prévert donne l’impression que Barbara est un personnage réel qu’il aurait rencontré dans une rue précise « rue de siam » dans la ville de Brest. Il raconte cela comme une scène avec même l’appelle de son amoureux. Mais en réalité, Barbara symbolise le bonheur avant la guerre.

Deuxième partie

Dans la seconde partie, Prévert utilise les temps du présent afin d’être plus directe avec la personne à qui il s’adresse. La pluie qui été à l’origine d’eau bienfaisante, est devenue une pluie d’obus meurtrier : « sous cette pluie de fer, de feu, d’acier, de sang » (vers 40-41). Brest a été dévastée, totalement détruite par cette pluie. Barbara a tout perdu durant la guerre. La question du vers 44 « Est-il mort disparu ou bien encore vivant » souligne l’inquiétude de Barbara ou même encore l’espoir qu’elle a sur la possibilité de survie de l’être aimé. De plus, le rejet de l’adverbe « amoureusement » vers 43 montre les ravages de la guerre y compris dans ce couple amoureux. La guerre a été tellement violente que même ce couple n’y résiste pas. Le vocabulaire familier « Quelle connerie la guerre » (vers 38) met en valeur la colère du narrateur face à cette guerre qui lui semble inutile. Les expressions familières utilisées par le narrateur « crèvent, pourrir » aux vers 53 et 56 montrent son dégout du gâchis humain. La ressemblance du prénom Barbara au nom barbare ou barbarie souligne le manque d’humanité des hommes pendant cette période de guerre. Enfin, le poète termine ce poème par l’adverbe « rien » pour souligner la disparition de tout signe  de vie : il ne reste plus rien de Brest, la ville a été complétement bombardé et n’a laissé que des souvenirs derrière elle. L’anaphore « rappelle-toi Barbara »  montre qu’il ne reste que les bons souvenirs à garder en mémoire puisque de la ville il ne reste plus rien qui nous le fera rappeler.

...

Télécharger au format  txt (3.8 Kb)   pdf (54.6 Kb)   docx (353.6 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com