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Autobiographie de Baudelaire

Chronologie : Autobiographie de Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Juin 2019  •  Chronologie  •  1 093 Mots (5 Pages)  •  391 Vues

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Je naquis le 9 avril 1821 à Paris. Ma mère avait 27 ans alors que mon père en avait 62. Lorsque j’étais âgé de 6 ans seulement, mon père décéda. Malgré le fait que je ne le connus que très peu, je l’admirais énormément. Ma mère se remaria un an plus tard avec le commandant Jacques Aupick; je ressentis cela comme une violente trahison. Je n’acceptai jamais mon beau-père, il m’avait volé l’affection de ma mère que j’aimais tant et était opposé à tout ce que j’aimais: la poésie et le rêve. Ma haine envers lui était croissante de jour en jour.

En raison des promotions de mon beau-père, nous déménageâmes à Lyon pour une durée de cinq ans puis nous retournâmes à Paris où j’entrai alors comme pensionnaire au collège Louis-le-grand. Dans cet établissement, je reçus une solide culture latine. Grâce à cet enseignement, j’obtins le deuxième prix de vers latins au concours général, en classe de seconde.

Je fus renvoyé du lycée Louis-le-grand car je ne voulus pas dévoiler le secret d’un de mes camarades au proviseur. Malgré mon renvoi, j’obtenus tout de même mon baccalauréat avec succès.

Je me destinais à des études de droit pour le futur mais je me laissai vite tenter par la vie ardente du quartier latin. J’étais alors en décalage avec mes contemporains et me conduisais de manière très provoquante. Je consommais, en effet, beaucoup d’alcools et de drogues.

En juin 1841, mon beau-père, me trouvant trop perturbé, me fit embarquer dans le Calcutta en direction des Indes dans le but de me recadrer mais le commandant du paquebot me laissa sur l’ile Bourbon lors d’une escale. Je fis le plein de nombreuses images exotiques dans ma tête, au court de ce séjour.

Je revins un an plus tard à Paris, où je rencontrai l’actrice métisse Jeanne Duval, mon premier vrai amour. Ma relation avec Jeanne m’a permis de connaître les charmes et l’amertume de la passion. Je la surnommais la « Vénus noire » en raison de ses cheveux très noires et de sa prestance des plus élégantes. Elle exerçait sur moi un pouvoir tyrannique.

La même année, en 1942, je pus enfin recevoir l’héritage que mon père m’avait légué car j’étais dorénavant majeur. 

Je menais alors une « vie de débauche » selon mes proches. Ils me traitaient de « dandy » à cause de mes goûts de luxe et de mes dépenses excessives. En seulement 18 mois, je dépensai tout mon héritage et me retrouvai endetté. Je fus donc placé sous tutelle judiciaire et eu droit à seulement 200 francs par mois... je ne m’étais encore jamais senti aussi humilié. N’acceptant pas la vie dissolue que je menais à présent, je tentai de mettre fin à mes jours mais j’échouai. C’est à cette période de ma vie que je commençai l’écriture des poèmes des Fleurs du mal.

 

Après maintes réflexions, je me rendis à l’évidence qu’il fallait que je travaille pour vivre. Ainsi, je me retrouvai journaliste, critique d’art et critique littéraire.

Les années passèrent et mes relations avec les femmes devinrent plus complexes.

En 1852, Jeanne Duval et moi rompîmes. C’est alors que ma liaison avec l’actrice Marie Daubrun commença. La même année, j’envoyai des poèmes anonymes à Mme Sabatier. Cela constituait une sorte de jeu pour moi.

Depuis quelques années, j’étais un réel admirateur de l’auteur américain Edgar Allan Poe et en 1854, je devins son traducteur attitré. Je traduisis les Histoires extraordinaires durant 3 années.

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