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Aristote les sciences théoriques

Cours : Aristote les sciences théoriques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2013  •  Cours  •  3 753 Mots (16 Pages)  •  1 085 Vues

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Aristote : Il propose une distinction entre les sciences théoriques qui porte sur la nature et les sciences de l’action qui portent sur le monde humain.

• A l’intérieur des sciences de l’action, il relève une contradiction : ces sciences reposent sur l’idée de nature (des lois inflexibles)

La notion d’action repose sur l’idée de choix

• La contradiction est inscrite dans la nature de l’être humain : il est à la fois contraint par sa nature et est également un être avec des décisions libres.

• Trois types de causes expliquent l’action humaine selon Aristote :

1-Les causes matérielles : passions qui sont inscrites en nous.

2-Les causes formelles : les vertus et les défauts que nous avons acquis par l’éducation (« la forme du vase reflète l’action du potier »).

3-Les causes finales : la perfectibilité qui est ce vers quoi tend naturellement l’être humain (comme la pierre tend naturellement à retomber au sol).

Le cheminement intellectuel d'Ibn Khaldûn pourrait être résumé en trois phases. Premièrement, il est à la recherche d'une nouvelle approche qui pourrait réformer l'histoire, lui rendre sa crédibilité. « Lorsqu'il s'agit des événements matériels, il faut reconnaître, avant tout, leur conformité avec la réalité, c'est-à-dire se demander s'ils sont possibles (...) en se fondant sur l'appréciation du possible et de l'absurde (...). On aura ainsi une norme pour séparer, dans les récits, le vrai du faux, grâce à une méthode probative incontestable. Dès lors, à propos de chaque événement, on saura quel parti prendre. On aura un critère authentique, grâce auquel les historiens resteront sur le chemin de la vérité. »

• Le concept majeur qui structure La Muqaddima est al-assabiyya. Ce terme peut se traduire, selon le contexte, par esprit de clan, tribalisme, consanguinité, unité culturo-religieuse.

• Il s'agit de tout ce qui crée une solidarité, une cohésion et des liens forts entre individus et groupes.

▫ La tradition britannique: utilitarisme et individualisme

▫ Thomas Hobbes : 16éme siècle, Angleterre : formé à la pensée d’Aristote. Mais il remet en question cette pensée lorsque Galilée lui montre que l’état naturel des objets n’est pas le repos mais le mouvement.

• Il en déduit que les hommes sont des êtres de désir insatiable. Le monde social est le produit des rencontres entre ces êtres, êtres qui sont en mouvement incessant.

• La période de Hobbes était très agitée. L’autorité royale remise en question. Comment aller vers l’ordre social ?

• Dans l’état de nature, chaque homme voulait prendre le dessus sur ses voisins. Il fallait sortir de cet état de nature.

Pour cela, les hommes ont décidé d’aliéner leur liberté en déléguant la totalité de leurs libertés à un souverain qui assure leur protection. La société est ainsi le produit d’un contrat social.

▫ John Locke : 17ème siècle : il transforme la théorie de Hobbes. Il évolue dans une situation politique différente : le souverain n’est plus remis en question.

▫ Comment assurer les libertés individuelles et mettre fin aux conflits religieux ? Il est un idéologue de l’état minimal (théoricien du libéralisme politique).

• Il pense que les vices privés se transforment en vertus publiques. Pour Locke, il suffit de laisser libre cours aux individus et de faire en sorte que le souverain ne s’immisce pas dans les choix des individus.

▫ Montesquieu (17-18ème) : il a introduit les premières notions de sociologie. Il publie en 1748 : « De l’esprit des lois ». Il établit des relations stables entre les institutions juridiques et politiques et les conditions de vie des individus en société.

• Il se penche sur le pouvoir politique et en sort une théorie : les principales formes du politique avec l’idéal social dominant. Quand l’idéal social diminue, le régime se corrompt.

• Il propose le principe de séparation des pouvoirs : exécutifs, législatifs et judiciaires.

Rousseau (18ème siècle) : Il croit en la bonté originelle de l’homme. « Du contrat social ». Il rappelle que l’état social est nécessaire car il substitue la Raison à l’impulsion. Il propose une nouvelle théorie pour légitimer le pouvoir, elle repose sur trois notions :

• Fraternité,

• Egalité,

• Liberté,

• Rousseau, en pensant le contrat social, pense le « vivre ensemble ».

• Il disait que « la société était une entité morale ayant des qualités spécifiques distinctes des êtres individuels qui la composent ».

• Il n’est pas un fondateur de la sociologie mais un précurseur.

▫ Siècle des lumières (18ème) : émergence d’idées basées sur une vision individualiste de l’être humain. Née de la liberté et de la démocratie. Mais apparition d’une certaine nostalgie pour l’ordre traditionnel.

▫ 19ème : différents courants idéologiques :

▫ Le libéralisme politique et économique : force d’émancipation par rapport aux entraves de la tradition.

• Le radicalisme propose d’émanciper l’être humain par la révolution. (Marx)

• Le conservatisme : valoriser l’héritage ancien. L’être humain est social par essence et c’est dans la communauté que réside tout ce qui fait son humanité. C’est dans la communauté que les hommes apprennent à s’apprécier.

. A la notion libérale d’individu, la pensée conservatrice oppose la communauté.

- Individu versus communauté

- Egalité versus hiérarchie

- Rationalité versus sacré

▫ La tradition française: le holisme et la naissance de la sociologie

▫ Auguste Comte (19ème) : la sociologie a été pensée en terme de physique sociale. Volonté de constituer une science qui appliquerait des méthodes

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