Argumentation sur les savants

Depuis toujours, des personnes instruites et cultivées ont regard plus avancé sur le monde et la société et cherchent à les faires avancés par des idées qui peuvent en dépasser d’autres. Que ce soit dans le domaine social, scientifique ou technologique, le savant innove et crée. Il inspire de la crainte pour certains et suscite l’admiration pour d’autres. Entre création et destruction, est ce que les savants fous doivent être craints ?

Ils sont des personnages emblématiques de la littérature de l’ère de la révolution industrielle et incarnent la folie et le manquent de sens communs. Ils représentent les scientifiques sans tabous qui ne se limitent pas à l’existant mais la défie. Cheveux en batailles, blouse blanche et un labo pleins de fioles et des inventions sur les côtés. Ils défient la mort et recherchent le fonctionnement de la vie. Voilà les savants fous de la fiction.

Rendus célèbre grâce au docteur Frankenstein de Mary Shelley du début du XIXème  siècle qui raconte l’histoire d’un scientifique pour défia la vie et la mort créa une créature. En voulant jouer le rôle de dieu, le docteur Frankenstein crée un monstre qui une fois libérer s’enfuira et décimera plusieurs villages sur sa route. Un autre cas de savant fou dans la littérature est celui du docteur Jekyll de R.L Stevenson  qui créa un philtre permettant de ressortir les mauvais côtés de la personne et de créer de entités différentes dans un même corps. Le mauvais côté du docteur était un être violent appelé Mr. Hyde, n’hésitant pas à faire du mal et pouvant ressortir quand il le voulait. Ces deux exemples du savant de la littérature permettent de montrer l’un des côtés du savant : la mise en danger d’autrui. Que ce soit Mr. Jekyll ou le docteur Frankenstein, ils mettent en danger la population par leur création.

Outre le savants représentés dans la fiction, l’histoire regorge aussi de personnalité qui par leurs expériences et découverte ressortent par leurs inventions. Moins impressionnant que les savants de la littérature, sans création de monstres ou de doubles maléfiques. Ils innovent tout de même par leurs innovations pour lesquelles ils se sont mis en danger.

L’une des plus grandes figures de la mise en danger pour une démonstration est celle d’Evan O’Neil Kane, qui suite à une crise d’appendicite décide de s’opérer lui-même. Il s’injecte du produit anesthésiant et commence l’opération. L’équipe qui l’accompagne s’effraie souvent suite à des gestes brusques. Mais l’opération est un succès et quelques semaines plus tard, il s’adresse à des journaux en disant avoir voulu démontrer que l’anesthésie générale n’était pas nécessaire et qu’il voulait aussi populariser l’auto-chirurgie. Plusieurs savants comme Evan O’Neil se mirent en danger et prirent des risques pour démontrer des projets, ils savaient les risques et décidèrent d’être leurs propre cobaye. Ainsi les savants peuvent montrer une autre image d’eux-mêmes: la prise de risque afin de garantir leurs œuvres.

Connu pour ses travaux sur la gravité, Isaac Newton a su se mettre en danger pour la démonstration. Il a fait ce que peu auraient pu faire. Pour résoudre un problème qu’il étudie depuis longtemps : les mystères optiques et en savoir plus sur la perception des couleurs par la rétine. Ainsi il s’enfonce un passe-lacet dans les recoins les plus profonds de l’œil. L’expérience a porté ses fruits et déclare « J'ai pressé mon œil avec le bout, sont apparus alors plusieurs cercles sombres et colorés ». De ce fait, il démontra le courage du savant et l’audace à laquelle il fait preuve.

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