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Appolinaire

Commentaire de texte : Appolinaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Avril 2022  •  Commentaire de texte  •  2 175 Mots (9 Pages)  •  223 Vues

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             Le Roman que nous allons étudier est assez particulier, il est d’abord publié MARIA HELENA VIEIRA DA SILVA anonymement en 1678, son nom est la Princesse de Clèves. Aujourd’hui ce roman est considéré comme ayant été rédigé par Mme de La Fayette, car beaucoup de choses avaient fait penser que s’était-elle mais rien de très sûre. On peut supposer qu’elle a peut-être caché son identité pour se protéger car à cette époque l’écriture de roman par les femmes n’était pas bien vue. Mais la chose très surprenable c’est que malgré l’énorme succès qu’a eu ce livre, Mme de La Fayette n’a jamais avoué avoir écrit ce roman. Puis, il s’agit d’une œuvre clé de la littérature française car elle inaugure l’ère du roman psychologique moderne. La narratrice raconte une histoire d’amour complexe entre la Princesse de Clèves et le Duc de Nemours qui sont passionnément amoureux l’un de l’autre, mais justement parle aussi de la lutte de la Princesse qui va devoir surpasser cette passion qui la dévore, car de nombreux obstacles vont barrer ce chemin vers l’amour. Justement, quels obstacles s’opposent à la passion amoureuse qu’éprouve la Princesse de Clèves pour le Duc de Nemours. Nous verrons en premier lieu comment cette passion est contrainte par les barrières de la morale puis en deuxième lieu nous montrerons comment la Princesse va s’infliger des barrières à elle-même.

             Tout d’abord, Mademoiselle de Chartres était une jeune fille qui sera mariée par la volonté de sa mère au Prince de Clèves qui la demanda en mariage, non pas par choix mais par des circonstances qu’elle ne contrôlait pas. Elle sera mariée à un homme plus âgé qu’elle sans même savoir ce qu’est l’amour. Ces deux personnages se respectent énormément, M. de Clèves l’aime beaucoup et ressent une réelle passion pour cette jeune Princesse. La princesse de Clèves avait beaucoup d’estime pour son mari, cependant ça n’est pas réciproque pour la Princesse qui n’éprouve pas cet amour que pouvait ressentir le Prince pour elle. Leur relation restera comme telle jusqu’à ce qu’elle rencontre un homme qui se nomme Nemours et qu’elle tombera passionnément amoureuse de lui. Mais Madame de Clèves est mariée et donc a un devoir envers son mari. Elle ne peut pas partir en laissant son mari tout seul, la morale ne lui permettrait pas d’agir ainsi, c’est pour cela qu’elle va refuser de laisser aller ses sentiments par respect et essaie de se préserver. Les responsabilités dont elle dispose sont trop importantes à ses yeux. Elle ne peut pas se permettre de tromper son mari avec un autre, sachant que son mari l’aimer passionnément, elle ne voulait pas le faire souffrir même si ça relation pourrait être secrète. Beaucoup d’obstacles s’opposent à cet amour entre Le Duc de Nemours et la Princesse de Clèves. Mais malgré beaucoup de contrainte cet amour reste très fort et très irrésistible. Quelle réputation va lui être imposé si elle ne respecte pas la morale de la société dont elle se trouve ?        

              Il est donc intéressant de se demander si les principes de la Princesse reposent sur ses propres valeurs et sa vertu ou bien reposent sur la morale imposée par la société de cette époque. Nous nous pencherons d’abord sur la morale de la cour, puis sur l’éducation reçue de la Princesse par sa mère. Pour ne pas sortir de la morale imposée par la société, le plus évident semble de suivre les règles de la cour. Cependant toutes les personnes qui sortaient de ces règles et ne les suivaient pas étaient très mal vu au sein de la cour. Effectivement ces règles sont très présentes dans la cour comme la dissimulation, le paraître et l’hypocrisie. Cette hypocrisie était au cœur de la cour. Même si nous n’avons pas vécu à cette époque nous pouvons imaginer que le moindre geste, comportement de travers ou mauvais choix pouvait être décisif. L'individu vit constamment sous le regard de la société. Ce poids est tel que chacun, pour exister, doit briller par sa conversation, ses actions ou son apparence. La cour est un espace où chacun montre son élégance et leur valeur. Si quelqu’un faisait quelque chose de travers beaucoup de personnes pourraient parler de cette personne dans le dos pour se moquer, la rabaissait ou même par simple jalousie. C’est donc ce que peut ressentir la Princesse quand elle pense à l’amour irréalisable causé par M. de Nemours. Madame de Clèves avec beaucoup de souffrance, repousse cet amour pour ne pas perdre sa place dans cette société. Pour Madame de Clèves il est important de suivre les attentes du milieu social qui sont gravés dans son esprit car ce n’est pas que son mari le problème, mais son humiliation qui atteindra son plus haut point que lorsque cet aveu deviendra public. La cour est un espace dans lequel l’intime est constamment menacé. Donc le meilleur choix serait d’aller à l’encontre des mœurs de son temps.

             Comme on l’a évoqué précédemment Madame de Clèves a été soumise à une éducation très spéciale par Mme de Chartres qui s'est chargée de l'éducation de sa fille et lui a transmis ses valeurs. Mme de Chartres est présentée comme une femme méritante car elle était seule à élever sa fille après la mort de son époux. Elle a même abandonné la cour pour se consacrer entièrement à l'éducation de sa fille. Mme de Chartres éduque sa fille en lui prônant la vertu. Elle va en quelque sorte convaincre sa fille dès son plus jeune âge, que la vertu doit être supérieur à la passion. Elle va lui dire de ne jamais faire passer la passion avant la vertu et la met en garde contre les dangers de cette dernière. Cette éducation est beaucoup influencée par le jansénisme, car la religion chrétienne est aussi très présente dans ce milieu et surtout à cette époque. Soumise à la morale chrétienne qui imprègne cette société, beaucoup de choses sont interdits et très mal vus. Avoir une relation amoureuse avec quelqu’un d’autre que son époux est très grave et peut engendrer de perdre sa réputation et de manquer à ses devoirs. Le divorce ne peut malheureusement pas être pour elle une solution car cette idée est contraire au christianisme, et qu’à cette époque la morale et le christianisme incarnée par Mme de Chartres voulait qu’une femme soit fidèle à son mari. Lorsque la Princesse de Clèves tombe amoureuse de M. de Nemours, elle comprend de suite que c’est un malheur et elle fait tout pour combattre cette passion, jusqu’à la fin.

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