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Anthologie poétique.

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Par   •  7 Avril 2022  •  Cours  •  1 453 Mots (6 Pages)  •  259 Vues

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Robin ROUSSEL                                                                            1ST4

DEVOIR MAISON

français

anthologie poétique.

SOMMAIRE

- premier livre

l’enfance P69

-deuxième livre

crépuscule P123

-troisième livre

à la mère de l’enfant mort P163

-quatrième livre

mors P260

 

L’ENFANCE

 
L’enfant chantait ; la mère au lit, exténuée,
Agonisait, beau front dans l’ombre se penchant ;
La mort au-dessus d’elle errait dans la nuée ;
Et j’écoutais ce râle, et j’entendais ce chant.

L’enfant avait cinq ans, et près de la fenêtre
Ses rires et ses jeux faisaient un charmant bruit ;
Et la mère, à côté de ce pauvre doux être
Qui chantait tout le jour, toussait toute la nuit.

La mère alla dormir sous les dalles du cloître ;
Et le petit enfant se remit à chanter… —
La douleur est un fruit : Dieu ne le fait pas croître
Sur la branche trop faible encor pour le porter.

Paris, janvier 1835.

Présentation du premier poème 1

-Ce poème est composé de trois strophes, quatre vers dont trois quatrains, en ce qui concerne les rimes,  elles sont toutes croisées et en alexandrins

au vers onze «dieu ne le fait pas croître sur la branche trop faible encor pour porter». C’est un contre rejet. Je poursuis ensuite sur «nuée»au vers trois et « bruit » au vers six ce sont des diérèses cependant il n’y a pas de rejet, ni d’enjambements.

Le thème dominant dans ce poème est :

- la mort = « exténuée »vers 1,  « agonisait » vers 2, « l’ombre » vers 2, « la mort » vers 3, « la douleur » vers 11

la comparaison de la mère à une branche d'arbre, l'enfant et la douleur au fruit (en gros : un fruit est censé pousser et mûrir jusqu'à tomber de l'arbre, comme un enfant est censé grandir et un jour se défaire de ses parents, mais lorsque la branche (ici, la mère) n'ai pas assez solide, le fruit (et donc l'enfant) ne peut plus se développer. Et parallèlement, comme il s'agit d'un enfant, la douleur non plus n'est pas exprimé ou ressenti car il est dans sa bulle, dans ses chants.) 

 Crépuscule


L’étang mystérieux, suaire aux blanches moires,
Frissonne; au fond du bois la clairière apparaît;
Les arbres sont profonds et les branches sont noires;
Avez-vous vu Vénus à travers la forêt?

Avez-vous vu Vénus au sommet des collines?
Vous qui passez dans l’ombre, êtes-vous des amants?
Les sentiers bruns sont pleins de blanches mousselines;
L’herbe s’éveille et parle aux sépulcres dormants.

Que dit-il, le brin d’herbe? et que répond la tombe?
Aimez, vous qui vivez! on a froid sous les ifs.
Lèvre, cherche la bouche! aimez-vous! la nuit tombe;
Soyez heureux pendant que nous sommes pensifs.

Dieu veut qu’on ait aimé. Vivez! faites envie,
Ô couples qui passez sous le vert coudrier.
Tout ce que dans la tombe, en sortant de la vie,
On emporta d’amour, on l’emploie à prier.

Les mortes d’aujourd’hui furent jadis les belles.
Le ver luisant dans l’ombre erre avec son flambeau.
Le vent fait tressaillir, au milieu des javelles,
Le brin d’herbe, et Dieu fait tressaillir le tombeau.

La forme d’un toit noir dessine une chaumière;
On entend dans les prés le pas lourd du faucheur;
L’étoile aux cieux, ainsi qu’une fleur de lumière,
Ouvre et fait rayonner sa splendide fraîcheur.


Aimez-vous! c’est le mois où les fraises sont mûres.
L’ange du soir rêveur qui flotte dans les vents,
Mêle, en les emportant sur ses ailes obscures,
Les prières des morts aux baisers des vivants



-Ce poème est composé de 7 strophes, 4 vers par strophe pour les rimes se sont des rimes croisées en alexandrin

Le champ lexical du mystère donne en effet une dimension fantastique a cette description ; « mystérieux », « suaire »,  « moires »,  « frissonne » ,  « apparaît » ?

la dimension fantastique est accentuée par le contraste noir/blanc (« blanches moires »)et la proximité phonique entre « moires » et « noires »

-le verbe « frissonne »en rejet au V.2 qui donne l’impression que la nature s’éveille

J’ai choisis ce texte car j’aime beaucoup la représentation de la nature que Victor Hugo nous donne avec les détails et les mots complexe qui rajoute une beauté en plus de la nature avec son sens a donné le détail. J’aime énormément la nature et je me suis senti plongé dans le poème.

À LA MÈRE DE L’ENFANT MORT

Oh! vous aurez trop dit au pauvre petit ange
Qu’il est d’autres anges là-haut,
Que rien ne souffre au ciel, que jamais rien n’y change,
Qu’il est doux d’y rentrer bientôt;

Que le ciel est un dôme aux merveilleux pilastres,
Une tente aux riches couleurs,
Un jardin bleu rempli de lys qui sont des astres
Et d’étoiles qui sont des fleurs.

Que c’est un lieu joyeux plus qu’on ne saurait dire,
Où toujours, se laissant charmer,
On a les chérubins pour jouer et pour rire,
Et le bon Dieu pour nous aimer;

Qu’il est doux d’être un cœur qui brûle comme un cierge,
Et de vivre, en toute saison,
Près de l’enfant Jésus et de la Sainte Vierge
Dans une si belle maison!

Et puis vous n’aurez pas assez dit, pauvre mère,
À ce fils si frêle et si doux,
Que vous étiez à lui dans cette vie amère,
Mais aussi qu’il était à vous;

Que, tant qu’on est petit, la mère sur nous veille,
Mais que plus tard on la défend;
Et qu’elle aura besoin, quand elle sera vieille,
D’un homme qui soit son enfant;

...

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