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Analyse sur Le cœur des ténèbres

Dissertation : Analyse sur Le cœur des ténèbres. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Mai 2022  •  Dissertation  •  1 001 Mots (5 Pages)  •  239 Vues

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Frédéric Arab                                  Analyse sur Le cœur des ténèbres                         17-12-2020

Introduction :

Les différents pays, les multiples civilisations, les cultures diversifiées, les langues parlées, bref, tout ce qui constitue le monde tel qu’on le connait aujourd’hui, est le résultat direct du colonialisme. En tant que citoyens de l’occident, pays dits développés, nous ne voyons que les conséquences positives de la colonisation dans notre quotidien. Pouvons-nous en dire autant pour les peuples qui souffrent encore des effets dévastateurs causés par la colonisation de leur pays? Dans l’œuvre de Joseph Conrad, Le cœur des ténèbres, cette question est dirigée à l’égard des grandes puissances Européennes, qui se sont divisées des parties du continent africain comme un gâteau d’anniversaire. Le livre de l’auteur critique subtilement mais durement la civilisation occidentale, et nous allons tenter de montrer pourquoi. La première critique étant que les grandes puissances européennes, se disant avancées et civilisées, avaient une philosophie très contradictoire. Pour poursuivre, la deuxième critique se révèle dans la conviction totale de leur statut de supériorité.

Développement 1 :

Pour commencer, la civilisation occidentale n’était pas si civilisée qu’elle semblait l’être, selon Marlow. En effet, il trouve cette société hypocrite de se proclamer comme étant un peuple « bon » et « civilisé » tout en commettant des actes de terreurs inutiles et barbares contre les peuples indigènes. Ses missions de colonisation avaient comme but de « civiliser » des peuples « sauvages » (c’était le prétexte qu’elle donnait). Du point de vue de Marlow, il est contradictoire de voir des actes de violence physiques et verbales commis, gratuitement, envers des peuples colonisés, quand la mission est à titre de « modernisation » des peuples « sauvages ». Dans le livre, une comparaison est citée par Marlow pour décrire une des barbaries que la compagnie belge (civilisation occidentale) a commise à l’égard des indigènes : « Des haillons noirs étaient noués autour de leurs reins et les bouts leur pendillaient derrière le dos comme des queues. On distinguait chacune de leurs côtes, les articulations de leurs membres étaient pareilles à des nœuds dans un câble ; chacun avait un collier de fer autour du cou et ils étaient tous attachés par une chaîne dont les maillons se balançaient avec un tintement rythmé. » (P.131) Pour seconder, encore au travers le regard de Marlow, ces missions de colonisation étaient vides de sens. Il est vrai, de nombreux agissements infligés au peuple indigène semblent inexplicables aux yeux de Marlow, par exemple, les trous que les maîtres de la compagnie font creuser aux indigènes pour aucune raison valable. Plusieurs autres exemples de ce genre de futilités dans le récit ressortent du texte, et tous seraient des façons subtiles de critiquer les pays colonisateurs à travers la compagnie belge. Une critique sur la finalité de leurs missions, qui semblent vaines de sens pour le marin. Une citation à la page 134 du livre illustre, à l’aide d’une périphrase, cette incompréhension et un questionnement profond de la part Marlow : « Ce n’était assurément ni une carrière ni une sablière. C’était un trou sans plus. Peut-être avait-il quelque rapport avec le philanthropique désir de fournir quelque occupation aux criminels, qui sait ? »

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