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Analyse littéraire, Ma Coqueluche, Rue Deschambault.

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Par   •  12 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 158 Mots (5 Pages)  •  3 226 Vues

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Analyse d’un récit de Rue Deschambault 

« Ma coqueluche »

Travail présenté à Carl Diotte

Littérature québécoise des origines à la fin du XXe siècle

Par Adèle Michaud

Collège Maisonneuve

Automne 2015

Jeudi le 22 octobre 2015

Texte d’analyse[pic 1]

Le quatrième livre de Gabrielle Roy Rue Deschambault, publié en 1955, se distingue de ses autres œuvres par son genre peu commun, qualifié de composite. Tout en étant un roman qui tourne autour d’une unité centrale : le cheminement de la narratrice Christine durant l’enfance, c’est aussi un recueil de récits autonomes. Christine raconte les expériences de son enfance qui lui ont permis de découvrir plusieurs aspects importants de la vie à travers ses yeux d’enfants. Dans le récit « Ma coqueluche », Christine raconte son passage à travers une maladie qui l’isole du monde, la coqueluche. Seule dans le hamac que son père lui a acheté, elle a tout un été pour contempler ce qui la compose et ce qui l’entoure. C’est grâce à ce malheur qu’elle fera la découverte précieuse d’une nouvelle perception du bonheur : un bonheur à la fois simpliste, trouvé autour d’elle, ainsi qu’un bonheur plutôt introspectif.

Premièrement, Christine constate que le bonheur prend vie dans les éléments comme la nature. C’est donc avec une vision plus simple et particulière, pour un enfant, que Christine découivre cette réalité.  Ainsi, bien installée dans son hamac avec son carillon suspendu à la galerie, elle observe paisiblement la nature et dit « traverser ce qu’on appelle une période de la vie » (p. 73). Durant cette période, Christine transmet d’abord son admiration de la nature à l’aide d’une métaphore : « je découvrais d’autres jeux combien plus rares et fascinants! Celui du vent par exemple! Car c’était bien lui, le musicien! » (p. 73). Ici,  «le vent » est rapproché au mot « musicien », sans terme comparatif. Cela illustre l’aspect mélodique de l’élément naturel puis étant décrit comme un jeu, il évoque le bonheur aux yeux de l’enfant malade. Celle-ci adore la façon dont le vent fait bouger les lames de son carillon, ce qui créer une « musiquette » (p.72) qui la remplie d’un bonheur peu commun. L’emploi des phrases exclamatives met l’accent sur les émotions que la petite Christine ressent face à la nature telles que l’étonnement, l’admiration et même la fascination! De plus, le vocabulaire connoté (« rares », « fascinants ») évoque bien le bonheur que Christine trouve dans les jeux que la nature lui offre, contrairement aux autres enfants qui préfèrent jouer entre eux. Donc, surtout par une métaphore, la narratrice montre le bonheur enjoué qu’elle découvre en écoutant les souffles du vent. Toujours porté par celui-ci, un autre phénomène de la nature la rend heureuse : «  le mouvement des feuilles d’un arbre quand on les voit d’en bas, sous leur abri : leur envers, comme le ventre d’une petite bête, plus doux, plus pâle, plus timide que leur face. » (p. 73). Ici,  « le mouvement des feuilles d’un arbre quand on les voit d’en bas, sous leur abri : leur envers » est comparé avec le terme « comme » au « ventre d’une petite bête, plus doux, plus pâle, plus timide que leur face. ». Cette comparaison suggère la délicatesse que Christine réussit à observer dans ce simple élément de la nature ainsi que la beauté qu’elle y perçoit. Aux yeux de l’enfant, le ventre d’une petite bête est timide, mais chaleureux et rassurant, comme la danse des feuilles au vent l’est pour elle. La narratrice dit aussi découvrir dans ce mouvement « tout ce que je n’ai jamais cessé de tant aimer dans la nature. » (p.73). Elle exprime donc implicitement la joie que cet élément de la nature lui procure.  Bref, confortablement allongée dans son hamac bercé par le vent, Christine trouve un bonheur omniprésent dans la nature et spécifiquement à travers la musique que produit le vent puis surtout dans le mouvement des feuilles et leur douceur.  

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