Analyse du roman Le Petit Chose d'Alphonse Daudet

Analyse du roman Le Petit Chose d’Alphonse Daudet

Biographie d’Alphonse Daudet :

Alphonse Daudet naquit à Nîmes le 13 mai 1840. Il avait deux frères plus âgés, Henri (né en 1832) et Ernest (né en 1837). Suite à la faillite de l’entreprise familiale, les Daudet partirent à Lyon en 1949 pour s’y installer. Alphonse Daudet bénéficia d'une bourse qui lui permit de faire ses études au lycée Ampère de Lyon jusqu'en 1856. Malheureusement, il dut les interrompre et entra comme maître d'étude au collège d’Alès. Quelques mois plus tard, il en fut renvoyé et rejoignit son frère Ernest à Paris afin de faire carrière dans les lettres. Il publia, en 1858, un recueil de poèmes intitulé Les Amoureuses. Il collabora également dans de nombreux journaux, notamment le Figaro, le Paris-Journal et L'Universel. En 1859, il fit la connaissance du poète Frédéric Mistral et commença à fréquenter des salons littéraires. L’année suivante, il devint secrétaire chez le duc de Morny. A la mort de ce dernier, il décida de se consacrer totalement à l'écriture de pièces et de romans. En 1862, il publia La Dernière Idole qui est sa première pièce de théâtre. Par la suite, les récits des Lettres de mon moulin seront publiés par le journal L'Événement sous forme de feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866. En 1867, il épousa Julie Allard et de cette union naquirent Léon, Lucien et Edmée. L’année d’après, il écrivit Le Petit Chose qu’il qualifia lui-même de « sorte d’autobiographie ». Pour le rédiger, il s’est inspiré de son enfance, de son expérience au collège d’Alès et de ses débuts à Paris. Les aventures de Tartarin de Tarascon et le recueil Les Contes du lundi furent publiés respectivement en 1872 et 1873. Au cours de ces années, Alphonse Daudet se lia d’amitié avec Gustave Flaubert, Emile Zola et Edmond Goncourt. Entre 1874 et 1895, malgré sa santé se détériorant, il écrivit des romans, pour la plupart de mœurs, ainsi que des pièces de théâtre (Fromont jeune et Risler aîné, Jack, L’Evangéliste, Sapho, L’Immortel,…). En 1896, il siégea à l'Académie Goncourt. Il décéda en 1897. Alphonse Daudet était un grand écrivain de mouvement littéraire réaliste.[pic 1][pic 2]

Choix du titre :

Lorsque Daniel Eyssette, personnage principal du Petit Chose, arriva au collège de Lyon, il se fit remarquer par sa tenue. En effet il était le seul à porter une blouse et avait l’air ainsi accoutré d’un gone (enfant de la rue). Sa petite taille attira également une grande attention. C’est pourquoi, un de ses professeurs l’interpellait toujours ainsi «Hé! Vous, là-bas, le petit Chose!». Ses camarades le surnommèrent donc « le petit Chose », et le surnom lui resta. Voilà donc l’origine du titre du roman d’Alphonse Daudet.

Epoque du roman :

Les actions du roman se déroulent au XIXème siècle. Le roman commence d’ailleurs par « Je suis né le 13 mai 18… »

Lieux du roman :

• La fabrique

La fabrique de la famille Eysette est située dans une ville du Languedoc, en France. Une habitation commode était taillée dans un pan de celle-ci. Ses ateliers étaient séparés par un vaste jardin. Elle représente le lieu où Daniel Eyssette est né et où il a passé les seules bonnes années de sa vie.

• Rue Lanterne, Lyon

Suite à la ruine de l’entreprise familiale, c’est dans une maison horrible de Lyon que la famille Eyssette ira habiter pendant six ans. Cette dernière se disloquera dans ce même lieu afin que chaque membre la composant puisse gagner sa vie de son côté.

• Le collège de Sarlande

Le collège de Sarlande se trouve dans une petite ville des Cévennes. Daniel Eysette y passera quelques mois en tant que maître d’études. Il se fera renvoyer pour avoir écrit des mots d’amour, à la demande du maître d’armes Roger, pour la femme de chambre de la femme du sous-préfet.

• Rue Bonaparte, Saint-Germain-des-Prés (Paris)

Daniel Eyssette partit rejoindre son frère Jacques qui habitait dans une petite mansarde au cinquième étage de la maison située à côté du clocher de Saint-Germain-des-Prés. Daniel vivait donc là-bas aux dépens de Jacques, il se laissait aller et il passait de longues soirées à écrire, notamment La Comédie pastorale.

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