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Alphonse Daudet

Commentaires Composés : Alphonse Daudet. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2013  •  697 Mots (3 Pages)  •  1 236 Vues

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Alphonse DAUDET ( 1840 – 1897 )

I. Enfance et Adolescence :

Alphonse DAUDET est née a Nîmes le 13 mai 1840. Son père est originaire d’une famille de paysans cévénols, et sa mère est fille d’un négociant en soieries ce qui assure à sa famille une bonne aisance.

Il commence sans scolarité dans différents établissements de la ville. En 1849 il s’installe à Lyon au pied de la Croix-Rousse, dans le quartier des Terreaux.

C’est un élève doué qui obtient de bons résultat et manifeste très tôt un goût pour la littérature.

Il n’a pas les moyens pour passer son bac et devient alors surveillant au collège d’Ales de mai à novembre 1857. Son séjour dans l'établissement, marqué par un amour malheureux et une tentative de suicide, s'achèvera par son renvoi et son arrivée à Paris, où il vient rejoindre son frère Ernest, dans l'espoir de faire une carrière littéraire

II. Les débuts littéraires et mondains.

Dès 1858, Alphonse publie un recueil de vers, Les Amoureuses. Il obtient son entrée dans quelques salons où il y rencontre Vigny, et réussit à faire publier quelques articles dans des journaux. En 1860, il est nommé secrétaire du duc de Morny, président du corps législatif et personnage important du Second Empire. Cet emploi lui laisse beaucoup de liberté et lui permet d'observer les milieux du grand monde et de la politique. Sur l'ordre des médecins qui craignent pour lui la tuberculose, il effectue, de décembre 1861 à février 1862, un séjour de trois mois en Algérie. Durant cette période, La Dernière Idole, sa première pièce de théâtre, fût jouée à Paris et remporta un vif succés. Il passera l'hiver suivant en Corse, puis l'été 1863 en Provence, chez ses cousins, les Ambroy. C'est là qu'il découvre un moulin abandonné au milieu de la garrigue, le moulin Tissot, qui devient le but de fréquentes promenades, et lui paraît, dans son pittoresque et son abandon, le symbole de cette Provence menacée et meurtrie par le progrés, dont il songe à transmettre le charme à ses amis parisiens. De retour à Paris, il mène une vie mondaine brillante, et deux de ses pièces sont représentées (Les Absents et L'Oeillet Blanc). Après le décés du duc de Morny en 1865, il se consacre entièrement à la littérature, et l'année suivante, après un séjour en Provence, il commence la rédaction des Lettres de mon moulin. Au début de l'année 1867, il se marie avec Julia Allard, une jeune fille de la bonne société parisienne. Ce fut une épouse attentive et une collaboratrice dévouée.

III. Les années fécondes

Il vécut désormais tantôt dans un appartement parisien, tantôt, en été, à quelques kilomètres de Paris, à Champrosay, au bord de la forêt de Sénart, où il acquit une maison. Les oeuvres se multiplient : Le Petit Chose en 1868, Lettres de mon moulin en 1869, Les Contes du Lundi en 1873. Il subit deux échecs thêatraux avec Lise Tavernier et l'Arlésienne, dont la musique fut composée par Bizet. La publication de Tartarin de Tarascon, la même année, n'obtint qu'un faible succés. Ce dernier ne viendra

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