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Alphonse Daudet et la nouvelle Installation

Dissertation : Alphonse Daudet et la nouvelle Installation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Février 2018  •  Dissertation  •  512 Mots (3 Pages)  •  512 Vues

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« Mettez-vous à la place de Daudet quand il arrive en Provence et qu’il découvre les alentours. Rapportez-vous à la nouvelle Installation. »

Ah ! Enfin je regagne ma région natale, la Provence, ma Provence ! C’est sans aucun regret que j’ai quitté Paris. J ’étais rebuté par l’atmosphère qui y régnait. J’ai été trop exposé au mauvais temps, au brouillard et à la vie agitée de cette grande ville. A présent, j’ai besoin de respirer l’air pur et vivifiant de la nature. J’ai besoin de quiétude et quel meilleur endroit que la Provence pour répondre à ce besoin ? Je suis sûr d’y trouver toute l’inspiration dont j’ai besoin pour m’adonner à la poésie.

Le moulin à vent que j’ai acheté est peut-être dans un état d’abandon, mais il m’apparaît de ce fait plus propice à la rêverie. La Provence elle-même est un endroit qui de par son charme naturel, donne envie de rêver. Tout est beau dans cette région du Midi. La flore et la faune sont magnifiques. En effet, la nature aux alentours est merveilleuse. Ici, tout n’est que verdure. Il y a beaucoup de lumière car c’est un endroit ensoleillé. Il y règne une atmosphère paisible. Il n’y a pratiquement pas de bruit, « à peine de loin en loin, un son de fifre, un courlis dans les lavandes, un grelot de mules sur la route…Tout ce beau paysage provençal ne vit que par la lumière. »

Cependant, ce qui me séduit davantage en Provence, c’est la présence des animaux. Ce sont des créatures empreintes de charme et d’innocence. Je les aime beaucoup. Les animaux me sont aussi importants que les êtres humains. Quand je suis arrivé à mon moulin la toute première fois, j’avais constaté que des lapins et un vieux hibou y avaient élu domicile. A ma vue, les lapins se sont enfuis. Quel dommage ! « J’espère bien qu’ils reviendront. »

En attendant, je laisse le hibou occuper la partie du haut de mon moulin. Sa présence ne m’incommode pas. En fait, en tant que locataire, il me « plaît encore mieux qu’un autre… »

En parlant d’animaux, s’il y a un spectacle qui m’a fort réjoui, c’est la rentrée des troupeaux dans une ferme après la transhumance. Les animaux, des béliers aux mules en passant par les chiens, après avoir passé environ cinq ou six mois dans les montagnes accompagnés de leurs bergers, sont rentrés chez eux. Ils ont défilé majestueusement sous mes yeux. J’ai assisté à cette rentrée avec beaucoup d’allégresse. Je vous jure que je n’échangerais pas ce spectacle contre aucune des « premières » qui ont eu lieu à Paris.

Jusqu’à présent, Paris ne me manque pas. Je l’ai fui pour retourner sur la terre de mes origines. Ici, tout me plaît. Je m’y sens très bien. J’ai hâte de faire le récit de mon « installation » et de le faire lire aux Parisiens. Je suis sûr qu’ils vont m’envier. Je veux et je vais les séduire en faisant une description pittoresque de la Provence. Tenez, je vais leur rédiger une lettre sur-le-champ !

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