Analyse de poèmes

Tout n’est plein ici-bas que de vaine apparence

Tout n’est plein ici-bas que de vaine apparence a été publié entre 1636 et 1673, écrit par Jacques Vallée des Barreaux (1599-1673) et est tiré du recueil La vie est un songe.

Jacques Vallée des Barreaux est un poète libertin et épicurien français. Il se lie d’amitié avec les beaux esprits de son temps : Guez de Balzac, René Descartes ou encore Théophile de Viau.

Ce poème parle de rêve du travail et du temps qui passe et donc de la mort.

Ce poème est en forme de sonnet ( 2 quatrains et 2 tercets ).

On y trouve de nombreuses antithèses telles que au vers1 « tout est plein ici bas que de vaine apparence. Ou au vers 5 : « que veiller et dormir ont peu de différence ». 

Un autre procédé d’écriture est a noté, c’est l’utilisation de rimes embrassées dans le quatrain 1 et 2 ( ABBA-ABBA ) et de rimes suivies dans les 2 tercet ( CCD-EDE)

Deux vers qui m’ont marqués :

• Vers 2 : « Ce qu’on donne à sagesse est conduit par le sort »
• Vers 8 : « La vie et le sommeil ont plus de ressemblance »

Des Barreaux entend démontrer la vanité du monde et la nécessité de se détacher des passions.

Jouissance

Jouissance de Marie Catherine-Hortense de Villedieu ( 1640-1683) est un poème écrit en 1664 et qui est issu d’un recueil de poésies.

De son vrai nom Marie-Catherine Desjardins dite madame de Villedieu, cette poétesse , dramaturge et romancière française connait une indépendance et une liberté assez rares pour les jeunes filles de son époque. Elle était connue pour son brillant esprit et son physique ingrat.

Ce poème, plus précisément ce sonnet, parle de son amour envers Antoine de Boësset.

On note deux procédés d’écriture :

• L’oxymore vers 14 : « Et c’est dans cette mort que je trouve la vie »
• L’utilisation de rimes embrassées dans le quatrain 1 et 2 ( ABBA-ABBA ) et de rimes suivies dans les 2 tercet ( CCD-EED)

Deux vers qui m’ont marqués :

• Vers 13 :« Je meurs dans les bras de mon fidèle amant »
• Vers 14 :«  Et c’est dans cette mort que je trouve la vie »

Ce poème a donc pour intérêt de faire écho a la liaison passionnée qu’elle entretient avec Antoine de Boësset.

Le laboureur et ses enfants

Le laboureur et ses enfants est un poème de 18 vers écrit par Jean de la Fontaine (1636-1711) en 1668 tiré des Fables ( livre 5 ) et qui parle de l’importance du travail.

Jean de la Fontaine est un moraliste ( Auteur de réflexions sur les mœurs, la nature et la condition humaines Personne qui, par ses paroles, son exemple, donne des leçons de morale ) qui est surtout connu pour ses fables inspirées d’Esope. Il a aussi rédigé des contes et des pièces de théâtre. Il s’engage dans la querelle des Anciens et des Modernes, prenant parti pour une juste et mesurée imitation des anciens.

La fontaine utilise a plusieurs reprise des enjambements ( vers 3 à 4, vers 5 à 6, vers 8 à 9, 11 à 12, vers 13 à 15 et vers 16 à 18 )

Il utilise aussi la gradation au vers 11 (« creusez, fouillez, bêchez ») et au vers 14 («  deçà, delà, partout »)

Deux vers m’ont marqués :

• Vers 1 à 2 « Travaillez, prenez de la peine :

C’est le fonds qui manque le moins. »

• Vers 18 « Que le travail est un trésor »

Il est certains esprits dont les sombres pensées

Il est certains esprits dont les sombres pensées est un long poème en alexandrins de 20 vers tiré d’Art poétique, chant I écrit en 1674 par Nicolas Boileau ( 1636-1711 ).

...