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Analyse de la prinsesse de Clèves de Mme de la Fayette

Commentaire d'oeuvre : Analyse de la prinsesse de Clèves de Mme de la Fayette. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  750 Mots (3 Pages)  •  663 Vues

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La princesse de clèves ; Commentaire Composé

Au XVIIème siècle, être auteur dans une société noble n’était pas une qualité dont on pouvait se glorifier.

Cependant l’oeuvre de Mme de La Fayette, “la Princesse de Clèves” connaît un immense succès en 1678 et est sujet à de nombreux débats. L’extrait situé à l’incipit du roman introdui Mademoiselle de Chartres et sa mère, issues de l’aristocratie et représentant un idéal de perfection et de vertue

Nous pouvons alors nous demander en quoi Mme de La Fayette dessine un portrait de la vie des nobles femmes au XVIIème siècle, à travers Madame de Chartres et sa fille.

Nous nous intéresserons dans un premier temps à l’entrée de mademoiselle de Chartes un personnage qui attire la curiosité de la cour et du lecteur, puis à l’éducation exemplaire que lui a transmit sa mère.

Le texte débute par la scène d’entrée de Mlle de Chartres. Elle est désignée par la périphrase “une beauté parfaite”, où l’adjectif hyperbolique “parfaite” l’élève au rang de déesse, puisque le perfection n’est habituellement réservée qu’aux dieux.

On a par ailleurs une opposition entre le statut de la jeune femme, et son âge, comme le montre l’antithèse entre l’expression “une des plus grandes” et le groupe nominal “extrême jeunesse, où l’adjectif hyperbolique “extrême” insiste davantage sur sa fragilité.

De plus, on remarque une opposition entre “une beauté”/“elle” et “on”, associé aux regards que porte la cour et que nous portons sur elle, comme le désigne l’expression “l’on doit croire” avec l’impératif “doit” qui met en avant le respect des critères de beauté établis par la cour mais aussi insiste sur l’importance des apparences qui permettent à elles seules de juger un chacun . A l’arrivée de Mlle de Chartres, le vidame est surpris par sa beauté extraordinaire, comme le montre la mise en incise “ et il en fut surpris avec raison”, qui exprime toutefois une vision objective de la beauté dans le milieu aristocrate, qui la juge selon un certain nombre de critères bien précis, comme la blancheur du teint et la couleur de la chevelure. Ainsi, Mlle de Chartres se démarque de part sa blancheur, et ses cheveux blonds. En effet, la proposition subordonnée “ que l’on n’a jamais vu qu’à elle” la met à part.

L’expression “ elle donna de l’admiration à la cour” avec le verbe d’action conjugué au passé simple, met Mlle de Chartres en position active, tandis que la cour est passive, elle ne fait qu’observer, on le voit à travers le champs lexical de la vue “yeux” “regard” “voir”.

D’ailleurs, elle est décrite par la périphrase “belles personnes”, aux apparences mélioratives mais qui est en réalité péjorative puisqu’elle réduit la cour, supposée intellectuelle et éduquée à de simples belles personnes, en outre, de simples décorations.

Ainsi, ce registre épidictique place Mlle de Chartres au premier plan et laisse le lecteur désireux de découvrir cette jeune héritière.

Au XVII ème siècle l’éducation des enfants bourgeois était faite par des précepteurs

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