Analyse de l'extrait de « Les Guérilléres » de Monique Wittig

Présentation orale :

Extrait de « Les Guérilléres » de Monique Wittig

1. Présentation de l’auteur

Monique Wittig, née en 1935, coinitie le Mouvement de libération des femmes (MLF). Elle participer à plusieurs mouvement féministes et lesbiens radicaux.  Elle écrit plusieurs essais sur le féminisme et l’émancipation des femmes, avant de revenir dans les années 80 à la fiction, sans perdre sa conviction et son engagement féministe, lesbiens et politique.  Son dernier Roman Virgil, non reprend la Divina Commedia de Dante, seulement à San Francisco

1. Présentation de l’extrait

L’extrait que nous avons analysé est la dernière partie de son roman Les Guérilléres, un livre dans lequel elle décrit un monde composé seulement de femmes, semblable à celui des Amazones, ces guerrières de la mythologie antique. De plus, elle dépeint une guerre entre ces femmes et des hommes venus s’emparer de leur liberté.

Ce livre a été publié en 1969, une année donc après mai 68, époque marquée par les révoltes étudiantes pour l’émancipation sexuelle et de la femme. Il est donc totalement dans la lignée de ces mouvements.

1. Résumé du texte

Dans le texte, Monique Wittig énonce, de manière relativement agressive, différents comportements envers la femme à travers les siècles, comme par exemple le conditionnement de la femme, le viol, les persécutions, l’humiliation, la domination et cetera. De plus elle explique que ce comportement n’est pas moins condamnable que le racisme.  

1. Présentation du point de vue de l’auteur

Monique Wittig démontre avec ce texte clairement sa position. Elle condamne la misogynie, le patriarcat autant que le racisme. Vers la fin du texte, elle lâche ses rancœurs envers les hommes en les traitants de peureux, qui tremblent quand la nuit vient. La nuit étant une métaphore des temps mauvais à venir et de la réaction apeurée de l’humanité qu’elle met sur les épaules des hommes.

Elle s’adresse clairement à une fille, sa semblable pour la faire réagir, pour la rallier à la lutte pour l’émancipation des femmes.

1. Présentation des arguments

Son argument principal est le fait que le sexisme, surtout féminin, n’est pas plus condamnable que le racisme. Car le racisme fait une différence entre les supposées races et le sexisme la fait entre les sexes. Et sur cette base les deux attitudes traitent différemment le « sous »-sexe, la « sous »-race.  

Son texte ne possède pas beaucoup d’arguments clairement formulé comme celui-ci, mais s’aide de l’énumération des crimes que les femmes ont dû subir rallier le lecteur à sa cause.

1. Notre avis

Ce texte nous a touchées car par son adresse directe, nous sommes le public cible de celui-ci. Il nous montre la souffrance des femmes dans toutes époques et toutes civilisations et nous démontre qu’aujourd’hui encore la femme est considérée comme inférieure par l’homme et particulièrement la société phallocratique qu’il a bâtie. L’auteur nous encourage à nous lever contre la domination et à introduire la fin du règne des hommes pour une égalité qui n’est plus utopique.

...