Analye du personnage d'EDOUARD dans les Faux-monayeurs

Notre analyse porte sur le roman les Faux monnayeurs d’André Gide parut en 1926. Il souhaite fonder son premier roman sur l’expérimentation d’un genre nouveau originale. De ce fait Il a recourt a différentes voix narratives donnant lieu a une polyphonie narratives. Son roman se constitue ainsi de récits et d’intrigues permettent de relever la personnalité des différents personnages. En particulier celui d’Edouard qui attire notre attention puis ce qu’il es le seul à qui est consacré un journal sous les traits d’un roman d’aventures a l’intérieur du roman.

En s’appuyant sur le Journal des faux monnayeurs et le roman nous allons essayer de comprendre au cours de cette analyse : Qu’est ce que le journal d’Edouard et qu’apporte t-il au roman ?

Le journal d’Edouard occupe une place centrale et conséquente dans le roman c'est-à-dire quinze chapitres ; il tourne autour de la conception des faux monnayeurs dont le personnage est l’écrivain. Personnage qui partage des références autobiographique avec l’auteur comme l’orientation sexuelle. Gide a aussi été dans une école privée ou il avait comme instituteur un « M.Vedel ». Il est considéré comme un miroir, où se reflètent les personnages qui sont présenté par le narrateur. Édouard a pour ambition d’écrire un roman « pur » ; c’est ce qu’André Gide écrivait aussi dans son Journal des faux-monnayeurs. Il en dit qu’il a pour objectif de « Dépouiller le roman de tous les éléments qui n’appartiennent pas spécifiquement au roman. ».part1chap 8. Avec le journal d’Edouard les réflexions de l’auteur se transposent au cœur du roman ; il est en lui-même un objet de réflexion.

Même si Édouard, se pose les mêmes questions que Gide, sans qu’il soit pour autant opportun de confondre le personnage et l’auteur. La plupart des préoccupations d’Édouard se trouvent dans son journal, ou dans son carnet sur lequel « il transcrit…ses notes et ses réflexions », où il apporte des éléments sur la progression et la conception qu’il a pour son roman. Même si le journal on ne fera plus vraiment la différence entre son carnet et son journal dans la suite du roman.

Par ailleurs Gide choisi quand même de faire de Edouard un romancier incompétent et prend ses distances avec lui en disant dans le journal les faux-monnayeurs 1er novembre 1922« Je dois respecter soigneusement en Édouard tout ce qui fait qu’il ne peut écrire son livre..Personnage d’autant plus difficile à établir que je lui prête beaucoup de moi. Il me faut reculer et l’écarter de moi pour bien le voir »

Il faut signifier que le journal d’Édouard est en lui-même un paradoxe conséquent puis ce qu’il qui consiste à participer à la fois une fiction et puis à la dénoncer en montrant « le secret de sa fabrication» Edouard incarne une conception du genre romanesque dans lequel le travail de production importe bien plus que l’œuvre elle même .Si il y a des intrigues qui ne figurent pas dans le roman ; c’est le même constat dans le journal. En sa position particulière et souvent délicate Edouard ne reprend pas tout dans sont journal.

On peut dire que le journal d’Édouard et le récit du narrateur sont assez complémentaires. Mais en même temps, Édouard et son journal apparaissent pour le Gide comme un « journal-miroir

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