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Amorce de commentaire et de dissertation

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Par   •  25 Août 2019  •  Commentaire de texte  •  1 352 Mots (6 Pages)  •  13 507 Vues

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Français

Amorce Personnage de roman :

Le Héros est une figure mythique, c’est-à-dire qu’elle est née dans les mythes notamment grecs comme dans « L’Iliade et l’Odyssée » d’Homère mais aussi dans d’autres civilisations (« L’épopée de Gilgamesh »). C’est à la fin du XVIème siècle que des auteurs comme Rabelais ou Cervantès opposent au roman leur réalisme ou leur trivialité, donnant ainsi naissance au roman occidental. Le personnage de roman prend alors une dimension symbolique dans la recherche et le savoir mais également au travers de sa figure antique de Mentor. On voit l’apparition de nouveaux mouvements qui caractérisent la notion de roman d’apprentissage.

Par siècle :

Le XVIIème siècle voit la monarchie absolue transformer la société sous le règne de Louis XIV, on parle essentiellement de romans idéalistes s’illustrant dans des récits héroïques ou bien psychologiques. Dans cette période classique le personnage de roman garde son aspect antique tout en incarnant un reflet de la société. La caractérisation du personnage de roman permet aux romanciers une critique comique de la figure de « l’honnête homme » idéalisée par les normes classique.

Au XVIIIème siècle on voit l’apparition d’un nouveau genre romanesque, le roman veut « faire vrai », il s’écrit désormais à la première personne et cherche à s’inscrire dans la réalité sociale. Ce siècle est caractérisé principalement par une volonté de progrès et d’instruire. Il met en avant les arts et les sciences notamment dans la littérature romanesque qui lie l’identité du personnage à son évolution, donnant ainsi une toute autre dimension au roman d’apprentissage. Le romancier crée donc dans son œuvre un être de papier qui n’a aucune existence réelle, toutefois afin que le lecteur puisse s’y identifier il doit donner l’illusion du réel. Les héros ne vont plus rechercher des valeurs morales mais cherchent à s’intégrer face au regard de la société.

Le XIXème siècle voit l’émergence des industries enflammer la société notamment au travers des révolutions industrielles qui caractérisent un monde nouveau. Le roman réaliste essaie de retranscrire le monde réel afin de donner une vision complète de la société comme le fait Balzac ou encore de décrire sans concession la bourgeoisie comme le fait Flaubert. La figure mythique du héros a évolué au fil des civilisations successives puis s’est affinée jusqu’à la naissance de l’anti-héros au XIXème siècle, obtenant alors le sens qu’on lui donne aujourd’hui. Vers la fin de ce siècle on voit l’apparition du Naturalisme avec Zola qui s’appuie sur le monde dans sa réalité au travers de longues descriptions observatrices. L’épopée des héros a alors disparu au profit du roman des hommes, même de basse condition, on définit cette période comme l’âge d’or du roman.

Amorce théâtre :

Le théâtre est né en Grèce au Ve siècle avant JC, pendant l'antiquité. Au cours des siècles, il n'a cessé d'évoluer et de se renouveler, tout d’abord par l’apport non négligeable d’Aristote puis, avec les excès du Moyen-âge, la rigueur du classicisme et l’imaginaire débridé des XIXe et XXe siècles.

Par siècle

Le XVIIème siècle est celui de l’essor du théâtre en France, notamment celui de la tragédie. Au travers des héros mythologiques et historiques, les auteurs classiques mettent en scène le destin qui ravit les humains, les poussent à agir de manière parfois incompréhensible pour le commun des mortels mais qui, toujours, les pare de grandeur. Le registre tragique met en scène un héros qui suscite l’admiration ou bien la terreur et la pitié des spectateurs. Toutefois, ce registre peut avoir une fonction critique et permet à l’auteur de transmettre des valeurs, la catharsis permet au spectateur de ne pas reproduire les même erreurs que les personnages.

Le XVIIème siècle, celui de l’essor du théâtre, voit des auteurs comme Molière faire triompher la comédie classique au travers de personnages divertissants et amusants. Les auteurs mettent en scène des pièces afin de susciter le rire chez le spectateur. Ils cherchent toutefois une réflexion de leurs parts au travers du registre comique qui est un moyen de critiquer la société ou, comme Molière le souhaitait, de corriger les mœurs par le rire.

Le XIXe siècle, au théâtre, voit l’arrivée de la dissidence. Après les rigueurs du classicisme, les dramaturges désirent se départir des vieilles habitudes. Victor Hugo, avec Hernani,

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