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ANALYSE

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Par   •  21 Août 2015  •  Cours  •  726 Mots (3 Pages)  •  1 280 Vues

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Analyse littéraire du roman

Regards et jeux dans l’espace suivi de Les solitudes

Plusieurs artistes vont exploités seulement un thème dans leurs œuvres, et ce, tout au long de leur vie. Il peut s’agir d’un thème fixe comme une émotion ou un sentiment : la tristesse, très souvent sollicité, ou encore l’œuvre revient à la même conclusion, malgré différents thèmes abordés. C’est le cas d’Émile Nelligan, ses poèmes reviennent toujours à parler de ses douleurs personnelles. Pourtant; l’artiste sur lequel je vais écrire ne se contente pas seulement d’utiliser un thème, mais trois! Il s’agit d’Hector de Saint-Denys Garneau et de son œuvre intitulée «  Regards et jeux dans l’espace » suivi de Les solitudes ».

Hector de Saint-Denys Garneau est un poète qui utilise trois thèmes qui se retrouve dans le titre de son œuvre comme grand mot-clé. Il s’agit des trois mots suivants : Regard, jeux et espace. Ils les utilisent de façon à nous faire comprendre l’importance que ces mots signifient dans la vie de tous les jours. Il veut nous faire comprendre qu’ils font partie de nous et que nous en avons besoin pour vivre, peu importe notre mode de vie. Laissez-moi vous démontrer ce que j’avance : Si nous prenons le mot Regard. Ce qu’il veut nous faire voir par ce mot, c’est le fait que nous n’avons jamais le même regard sur ce qui nous entoure. Notre regard change constamment car tout dépendant de ce que nous avons vécus pendant la journée, notre vision des choses sera bien différente le soir à notre coucher que lors de notre réveil, le matin même. Comme le démontre parfaitement cette phrase: «  Mais ses yeux sont grands pour tout prendre »[1], elle peut démontrer plusieurs facettes de l’imagination telles la convoitise, le désir, etc.

Pour ce qui est du deuxième mot : jeux, il nous démontre que nous devons nous laisser aller dans la vie et ne pas toujours être sérieux. Nous devons lâcher notre fou et surtout notre imagination. Nous devons imiter l’enfant, qui dans son innocence, se crée son propre monde imaginaire, et de ce fait, une joie inégalable. Il faut pouvoir être capable de créer notre propre monde, notre propre univers. Pouvoir voir plus que ce que le monde peut nous apporter (revenant aussi au premier mot : regard). Il n’y a pas de meilleur exemple pour décrire ce mot que le poème qui en porte le nom. Ce poème démontre l’imagination d’un enfant, comme j’en parlais plus haut, il faut l’imiter comme suit : « Un enfant est en train de bâtir un village, C’est une ville, un comté, Et qui sait, Tantôt l’univers. Il joue »[2].  Que demander de plus? Tout y est dit!

Le troisième mot mais non le moindre : l’espace. L’espace représente le temps, que se soit autant le passé, le présent ou le futur. Il représente aussi notre mode de vie, notre façon de percevoir notre monde. Autant physique qu’imaginaire. Il veut nous faire comprendre qu’il ne faut pas voir la vie comme malheureuse ou remplie de douleur même si c’est le cas. Il faut voir le monde avec des yeux nouveaux, (revenant encore au premier mot) et la voir comme si elle était un énorme jeu (revenant au deuxième mot). L’espace symbolise aussi le mouvement, l’action de bouger. Comme le montre cette partie de strophe : «  Le vent, Tourne leurs feuilles, D’argent, Dans la lumière, Et c’est rutilant, Et mobile, Et cela flue, Comme des ondes »[3], l’action de bouger est bien présent et est comparé à un arbre (et on s’entend sur le fait, qu’un arbre est assez immobile). Il s’agit d’une antithèse pour nous démontrer que tous peut arriver, il suffit d’avoir un peu d’imagination.

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