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Les expressions de la sensibilité

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Par   •  15 Janvier 2024  •  Synthèse  •  362 Mots (2 Pages)  •  84 Vues

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Les expressions de la sensibilité

De la sympathie à l’empathie

Se mettre à la place de l’autre:

        Au 18e siècle les philosophes des lumières écossais emploient le terme de sympathie pour désigner la capacité à se mettre à la place des autres. Francis Hutcheson le premier dans sa Recherche sur l'origine de nos idées de la beauté et de la vertu, soutient que nous possédons un «sens moral» spontanée. A sa suite, David hume, dans son Traité de la nature humaine, fait de la sympathie un principe très puissant de communication des passions que les "esprits des hommes sont des miroirs les uns pour les autres". Adam Smith approfondit l'idée de sympathie pour valoriser le décentrement qui est à l'œuvre

        Max Scheler, dans Nature et Formes de la sympathie, approfondit le concept et distingue trois phénomènes:

-le fait d’être «émus ensemble» d’éprouver en commun, sans hétérogénité et sans avoir à se mettre à la place d’un autre

-l’écho affectif, soit le faite «prendre part» à la joie ou à la douleur de qqn comme étant celle d’autrui.

-la compréhension affective

Eprouver les émotions de l’autre:

        En 1873, le spéialiste d’ésthétique Robert Visher nomme Einfülhung la propension à ressentir à l’intérieur de nous – m^mes ce que nous voyons à l’extérieur. La notion est ensuite reprise par Theodor Lipps qui fait de l’empathie une «imitation interne» présente aussi chez certaines espèces animales.

        On distingue 3 types d'empathie: l'empathie cognitive, la contagion émotionnelle, l'empathie compassionnelle.

        En 1991, une équipe de chercheurs en neurosciences de l'université de Parme découvre les «neurones miroir», à l'origine de l'empathie: ce sont des neurones représentants une activité aussi bien lorsque l'individu exécute une action que lorsqu'il l'observe un autre faire la même action.

        A la différence de la "sympathie" dotée d'une valeur morale, l'empathie n'est pas nécessairement tourné vers le bien: le sadique, le harceleur, le pervers, pour être efficace doivent aussi savoir se mettre à la place des autres.

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