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Lecture linéaire des Rougon Macquart d'Emile ZOLA

Commentaire de texte : Lecture linéaire des Rougon Macquart d'Emile ZOLA. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  920 Mots (4 Pages)  •  252 Vues

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Zola, écrivain du 19ème siècle, à écrit la série des Rougon Macquart avec par exemple la Curée mais aussi l'œuvre, en effet, l’extrait que nous allons étudier est extrait de ce roman. Il est dédié à l'évocation du monde des artistes à la fin du XIXe siècle, le personnage principal se nomme Claude Lantier. c’est un peintre de talent mais il ne parvient pourtant pas à rencontrer le succès et s'enfonce peu à peu, ainsi à travers cet extrait de l’oeuvre, où il s’agira de se demander “Comment, à travers une image tantôt héroïque, tantôt maladroite de Claude, l’auteur illustre-t-il le caractère torturé de l’artiste ?” + plan

tout d’abord, dans ce premier mouvement (l1-8) Le romancier ancre son récit dans un cadre très réaliste, grâce à des références spatio temporelles : « durant tout l’été », « rue Tourlaque», mais aussi grâce au lexique technique des outils du peintre, observable à travers le champ lexical de l’art pictural : « esquisse », « toile », « composition au carreau », « échelle », « brosses ». De plus, Zola emploie dans ce portrait d'un peintre ordinaire de son époque, un style épique qui rappelle les batailles des romans de chevalerie, avec l'intention de susciter chez le lecteur un sentiment d'admiration ou d'effroi. Cette tonalité est exprimée par l'utilisation d'hyperboles, telles que «grande œuvre», «toile immense», «brosses énormes», «journées entières», «une force musculaire capable de déplacer des montagnes», ainsi que la métaphore d'un combat guerrier: «il s'engagea [...] dans une première bataille avec sa toile immense», soulignée par l'adverbe «violemment». Pourtant, Claude n'apparaît pas comme un héros guerrier digne des grandes épopées. Au contraire, Zola souligne ses tendances à l'échec et ses faiblesses morales à travers l'utilisation du connecteur "Mais" en début de phrase, ce qui accentue l'écart entre l'image idéalisée de Claude et sa réalité. Le champ lexical de la maladresse renforce cette impression négative, avec des expressions telles que "empêtré dans de continuelles erreurs", "déviation" et "corriger". La "fièvre" qui le pousse à peindre "violemment" est présentée comme une version négative de l'énergie romanesque. Ainsi, à travers ce premier mouvement, l’auteur dépeint le portrait d’un artiste énergique en pleine création.

Dans ce deuxième mouvement, Après avoir tissé en creux une image épique de Claude, Zola propose pour ce portrait des images moins valorisantes, on sort de la tonalité épique. Il est tour à tour comparé à une personne sous l’influence de l’alcool: «il chancelait comme un homme ivre» et a un

enfant: «ainsi qu’un enfant». Dans les deux cas, il s’agit de souligner un état d'extrême

faiblesse, de fragilité, qui le rend dépendant d’un tiers, en l’occurrence son épouse. Il a

consommé toute son énergie dans son travail artistique, revenant harassé chez lui : «

s’endormait », « foudroyé », «le couchat». Puis avec la phrase « De ce travail héroïque [...] des

tons », Zola reprend

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