Discours de la méthode (1637), Méditations métaphysiques (1641)
Cours : Discours de la méthode (1637), Méditations métaphysiques (1641). Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar kyjks • 30 Mai 2025 • Cours • 975 Mots (4 Pages) • 34 Vues
La Conscience
Descartes : (Rationaliste)
Œuvre majeure : Discours de la méthode (1637), Méditations métaphysiques (1641).
1. Le Cogito : « Je pense, donc je suis »
- Ce concept « Je pense, donc je suis » (=Cogito ergo sum) est l’affirmation que le fait de douter d’absolument tout, est une preuve que l’on existe car l’action de douter est par la même occasion celle aussi de penser. Par conséquent, un individu capable de douter, est donc capable de penser. Et si on pense, cela veut dire que l’on existe. Ainsi, la connaissance de soi (le fait de se savoir entrain de penser) est la base de toute certitude.
2. Dualisme cartésien : esprit et corps
- Pour Descartes, il existe deux type de pensées :
- La substance pensante (res cogitans) : Cela représente l’âme ou l’esprit entrain de penser, douter ou imaginer …
- La substance étendue (res extensa) : Cela représente le corps, qui est matériel et soumis aux lois de la physique.
- Ainsi, le corps et la pensée dont deux choses indépendante (selon Descartes). Ce dualisme conduit à des questions sur la manière dont l’esprit et le corps interagissent ensemble.
3. La volonté et la liberté
- Il affirme dans ce concept que la conscience est liée à la volonté, qui est la capacité à choisir librement. Selon lui, on est libre puisque l’esprit peut juger à sa manière en toute autonomie. On aurait une liberté infinie et un intellect limité : en effet, lorsque nous nous trompons sur nos jugements à cause du manque de connaissance.
John Locke : (Empiriste)
Œuvre majeure : Critique de la raison pure (1781).
1. Pour John Locke, l’identité personnelle repose sur la mémoire et la conscience.
- Selon Locke, la mémoire de la conscience est le pilier de notre identité personnelle. C’est à dire que si un individu se souvient des pensées ou de ses actes passés, il reste le même individu. Pour lui, ce n’est ni le corps ou l’âme qui nous définissent mais la continuité de la conscience à travers le temps. C’est ainsi que Locke s’érige en fondateur de l’empirisme. L’empiriste consiste à penser que toutes les connaissances proviennent de l’expérience personnelle ou collective
2. Le Tabula Rasa (latin pour « table rase »)
- Ce concept mets en lumière la pensée empiriste de Locke sur notre conscience. En effet, selon lui, à notre naissance, on se sait absolument rien et toutes les idées, connaissances proviennent de l’expérience (perceptions). C’est notre interactions avec le monde qui a construit notre conscience, rien n’est préprogrammé.
Sigmund Freud : (Fondateur de la psychanalyse) → ce n’est pas un philosophe
1. Les Trois Instances de la Psyché (Modèle Structural)
Freud divise l'esprit humain en trois parties :
- « Ça » : La partie primitive, source des pulsions et des désirs (plaisir, survie, sexualité). Il est inconscient et cherche une satisfaction immédiate.
- « Moi » : La partie consciente et rationnelle. Il fait le lien entre les désirs du Ça et les exigences du monde réel, cherchant un équilibre.
- « Surmoi » : La voix morale, qui représente les valeurs et les interdits appris (parents, société). Il contrôle les pulsions du Ça.
Conflit : Le Moi doit constamment gérer les tensions entre le Ça (désirs) et le Surmoi (morale).
2. L'inconscient
- L'inconscient est une partie de l'esprit où se cachent des pensées, des désirs, et des souvenirs refoulés qui influencent nos comportements et nos émotions sans que nous en soyons conscients. Freud a souligné que l'inconscient joue un rôle central dans la psychologie humaine. Il illustre parfaitement cela dans son concept de l’iceberg. [pic 1]
La face visible de l’iceberg (10%) représente notre partie consciente tandis que la face cachée (90%) représente toutes nos pensées, sentiments et émotions inconscientes.
Jean-Paul Sartre : (Existentialiste)
1. La Mauvaise Foi
- Le concept de « mauvaise foi » mets en lumière le fait qu’un individu évite la pleine prise de conscience de sa liberté en se cachant derrière des justifications rationnelles ou des rôles sociaux. Cela montre une certaine critique de la rationalité stricte, qui peut être utilisée pour fuir la vérité de l'existence humaine. Imaginons quelqu'un dans une relation amoureuse qui se rend compte que son partenaire ne le satisfait plus émotionnellement, mais qui continue de rester avec lui sous prétexte de ne pas "faire de mal" ou "parce que ça ferait trop de peine".La mauvaise foi ici réside dans le fait que la personne refuse de reconnaître pleinement sa liberté de choisir et de rompre la relation pour éviter de confronter la réalité de sa situation et de prendre la responsabilité de son bonheur personnel.
2. La conscience est toujours conscience de quelque chose
- Selon Sartre, la conscience n'est jamais un objet fermé sur lui-même, mais elle est toujours intentionnelle, c'est-à-dire qu'elle est toujours dirigée vers un objet, une idée, ou un événement. La conscience est toujours conscience de quelque chose. Elle est, par nature, une relation avec le monde extérieur. Cela signifie qu'il n'existe pas de conscience isolée ou "vide" ; elle est toujours en rapport avec le monde et avec les autres.
- Cette caractéristique de la conscience fait écho à l'idée de Sartre que l'être humain ne se définit pas par un essence préexistant, mais par la façon dont il est "conscient" de lui-même et de son environnement.
...