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De la société et de la conversation

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Par   •  16 Avril 2023  •  Fiche de lecture  •  1 044 Mots (5 Pages)  •  198 Vues

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De la société et de la conversation

Texte n°1

La Bruyère est un moraliste français du 17ème siècle, Il écrit Les Caractères en 1668, et cet œuvre sera ensuite enrichit au fil des années. Dans cet ouvrage il s’inspire des caractères d’un auteur de l’antiquité Grec nommé Théophraste et brosse des portraits brefs et vivants pour plaire et instruire, « Placere docere » en latin, à la manières des auteurs classiques comme par exemples La Fontaine et Molière. L’extrait étudié est tiré du livre 5 intitulé De la société et de la conversation. Il fait des portraits d’Arias, littéralement « celui qui se donne des grands airs ». La Bruyère, dans une annecdote satirique va dénoncer un certain caractère, celui de l’afabulateur. Il va mettre en scène le contraire de ce que l’on attends de « l’honnête homme » qui est l’ideal de comportement social. On peut se demander comment La Bruyère dresse t’il à la fois un personnage singulier et universel de son personnage ? L’auteur va tout d’abord présenter Arias de la ligne 1à 3, Il va ensuite, de la ligne 3 à 8 dresser un portrait en action d’Arias qui illustre sa présentation. Puis  de la ligne 8 à 14, Arias est remis en cause mais il refute cette contestation. Pour finir, Les dernière lignes, de la 14 à la 17, expriment une chute avec une pointe humoristique qui conclue cette annecdote.

 Tout d’abord le premier mouvement consiste à présenter Arias.

Le nom du personnage est mis en valeur par sa place dans le texte, il est le premier mot du texte et est écrit en italique. Il est donc l’objet du portrait. L’omniprésence d’Arias s’exprime dans l’accumulation de la 3ème personne du singulier, il est le sujet des verbes :  « il veut, il se donne, il aime mieux » ligne 1et 2, qui le présente à la fois comme un homme d’action et un acteur. Il se présente comme un homme de savoir comme l’indique le parallélisme : « il a tout vu, tout lu » ligne 1et le vocabulaire de l’exhaustivité : «  tout » qui est répété deux fois, « universel » ligne 2 et « quelque chose » ligne 3. L’emplois du passé composé qui est un temps qui présente l’achèvement, présente Arias comme un homme d’experience qui a de l’assurance. Cette présentation est dominée par le thème de la comédie et de l’illusion puisqu’on relève le vocabulaire de l’hypocrisie et du jeux d’acteur : « le persuader » ligne 1, « il se donne », « mentir » ligne 2 et « paraitre » ligne 3. Le comparatif de la ligne 2 : » il aime mieux mentir que de se taire » met en valeur le fait qu’Arias place le mensonge au dessus de la vérité.

Ensuite le deuxième mouvement dresse le portrait d’Arias en action qui illustre la présentation du 1er mouvement. La scène est relater au présent de naration comme à la ligne 3 : « on parle à la table… », elle s’inscrit dans la société avec ses precisions :  « à la table » ligne 3, « une cour du Nord » ligne 4. On a aussi le contexte social à la ligne 3 avec l’utilisation :  « d’un grand ». Dans cette société la parole domine : « on parle » à la ligne 3, « il prend la parole » ligne 4. Mais cette parole est accaparé par Arias. Le présent employé peut aussi prendre la valeur de l’habitude. Arias est présenté comme un bavard, l’accumulation de courtes proposition juxtaposés, la multiplication du pronom personnel « il » qui est le sujet des verbes de paroles. Arias semble envahir tout l’espace de la conversation. Arias est mal élevé, il monopolise la parole et coupe celle des autres, comme le démontre l’antithèse: « il prend la parole et l’ôte » ligne4. Arias a perdu le sens de la mesure, comme en témoigne l’énumération et la variété des sujets abordé ligne 6 et 7 :  « il discourt des mœurs de cette cour, des femme du pays de ses lois et de ses coutumes » le verbe réciter ligne 7 souligne l’aspect superficielle du propos comm e si il s’agissait d’un texte préparé à l’avance. Le ridicule du personnage est souligné ligne 8 : « il les trouve plaisantes , et il en rit le premier » il est son seul publique, tandis que sa réaction est disproportionné. On révèle l’hyperbole «  éclater » ligne 8. L Bruyère se montre ironique , il présente  Arias comme le contraire de l’honnête homme car il manque de mesure , de tempérence.

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