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Commentaire sur la tentative de meurtre de Jacques La bête humaine

Commentaire de texte : Commentaire sur la tentative de meurtre de Jacques La bête humaine. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2024  •  Commentaire de texte  •  389 Mots (2 Pages)  •  40 Vues

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Écrit par Emile Zola, La Bête Humaine est un roman écrit au 19ème siècle faisant partie de la fresque romanesque Les Rougons Macquart. Zola s’impose comme chef de fil du naturalisme. Il explore la destinée tragique de son personnage, Jacques.Dans cette étude de texte, le passage dont nous allons parler est celui de la tentative de meurtre de Roubaud par Jacques Lantier et Séverine. Nous allons nous pencher sur l'effondrement de la volonté de Jacques : le retournement de situation, l'immobilité totale et la prise de conscience.

Le couple de Séverine et Roubaud se déchirent de plus en plus. Il commence à boire, dépense son argent, joue aux jeux. Séverine veut le tuer, elle demande à Lantier de l'aider, ils se sont donné rendez-vous un jeudi soir à la gare du havre. Cette tentative se caractérise par plusieurs étapes. En effet, il y a d’abord le retournement de situation représenté par deux métaphores au passé simple: “Ce fut une débâcle. Tout croula en lui, d’un coup”. On comprend ici un anéantissement de sa volonté et un changement soudain avec l’indice temporel “d’un coup” . On observe également une immobilité totale avec la métaphore “immobiles encore, le dos cloué au tas noir” et la comparaison “ils resterent comme morts, pas meme un frisson”. Ils sont paralysés, on y comprend une peur d'être vus, l'incapacité d’agir. Un effet d’ironie tragique règne. On voit aussi des négations “Le bras ne se leva point, n’enfonça point le couteau”. La tentative est voué à l'échec, les gestes qui avaient pourtant été mentalement répétés ne sont pas réalisés. Puis, ils ont une prise de conscience, on constate du discours indirect libre et du discours direct “Non, non (...) il ne pouvait tuer ainsi cet homme. Sans défense”, il se rend compte de l’impossibilité moral de commettre un meurtre. De plus, il y a une énumération des mobiles qui poussent au crime: “Je ne peux pas! Je ne peux pas” et deux métaphores animales “Il fallait l’instinct de mordre le saut qui jette sur la proie, la faim ou la passion qui la déchire”. Cela illustre que le crime obéit à des pulsions bestiales qui sont en lui.

Le personnage de Jacques illustre bien la bête humaine, il suscite à la fois l’horreur et la pitié du lecteur.

Marylou

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