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Commentaire de texte sur "l'ancienne gare de Cahors"

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Par   •  30 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  505 Mots (3 Pages)  •  1 060 Vues

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                                    Commentaire

     Valéry Larbaud est un poète voyageur qui écrit en s’inspirant de ses voyages. Ce texte date du début du XXe siècle, une époque où les poètes personnifient et associent souvent leurs poèmes aux femmes et à la nature. Le titre du poème est « L’ancienne gare de Cahors », tiré de « Les Poésies de A.O. Barnaboth » et paru en 1913. Dans ce poème, Larbaud parle d’une gare autrefois vivante, mouvementé et joyeuse. Mais il décrit aussi le présent de la gare qui devient triste et mélancolique à travers la personnification. Comment Valéry Larbaud décrit-il et personnifie-t-il la gare de Cahors entre passé et présent?

Tout d’abord, nous décrirons la gare entre passé et présent et ensuite nous verrons en quoi la gare était autrefois un lieu de vie.

     Nous allons d’abord voir en quoi la gare est à présent abandonnée. Pour commencer, on peut observer que Larbaud utilise souvent le champ lexical de la tristesse et de la mélancolie, « quai vide », « portes toujours fermées ». Ces éléments montrent bien que la gare est désormais silencieuse et sans passage. Larbaud insiste avec les mots « toujours » et « vide » qui indiquent que la gare n’est plus du tout fréquentée. De plus, on peut observer que la gare n’est plus entretenue et qu’elle vieillit, « la chaleur de l’été craquèle les volets », « rails rouges et rugueux de rouilles ». On peut remarquer deux allitérations en L et en R. Le R qui n’est pas un son agréable, peut montrer l’inconfort de la gare. Mais l’oxymore « vieille et rose » montre que même si la gare est vieille elle garde toujours une couleur rose qui est une belle couleur.   Pour terminer, la gradation « Désaffectée, rangée, retirée des affaires » souligne l’évolution péjorative de la gare au fil du temps: le poète veut montrer son inutilité, « marquise inutile ». Larbaud réussit à transmettre des sentiments de tristesse en décrivant la gare d’une façon maussade et sans vie.

     Nous allons voir comment la gare à autrefois été un lieu de mouvement. Tout d’abord, on peut observer que le passé de la gare est décrit d’une façon joyeuse et active « Ce quai qu’autrefois balayait la robe d’air tourbillonnant des grands express » , « Double porte ouverte ». Ces éléments sont opposés à la description du présent de la gare « quai vide » et « portes fermées », ils nous montre une autre facette plus mouvementée. Ensuite, « tant d’adieux, tant de départs et tant de retours » souligne le fait que la gare était un lieu de passage. L’hyperbole « tant » est répété trois fois, il insiste sur les souvenirs et sur le nombre de personnes qui sont passés par la gare. Le passé de la gare est raconté d’une façon opposé au présent, elle était autrefois bruyante: avec le bruit des trains et des visiteurs qui y passait chaque jour.

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