Colette, Printemps de la riviera
Commentaire de texte : Colette, Printemps de la riviera. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar leo97133 • 28 Avril 2025 • Commentaire de texte • 720 Mots (3 Pages) • 18 Vues
Analyse linéaire TXT 17:
COLETTE, « Printemps de la Riviera », in
Les Vrilles de la vigne
> Le faux printemps de la Riviera
1) INTRODUCTION
a)
Situation du texte
Les Vrilles de la vigne est un ensemble de 23 textes écrits par Colette et publiés pour la première fois en 1908, avec alors seulement 18 textes. La dernière des 18 nouvelles du premier recueil, intitulée “Printemps de la Riviera”, dépeint les fêtes de Nice et le casino de Monte-Carlo. Notre extrait, constitué des derniers paragraphes de ce texte, décrit le printemps de Nice comme un faux printemps qui ne parvient pas à satisfaire l'auteur, malgré son apparente beauté très attirante. Elle exprime sa nostalgie pour un vrai printemps, celui de son pays natal
b)
Problématique
Notre lecture aura donc pour fil conducteur la problématique suivante :
De quelle manière l'auteure exprime-t-elle sa nostalgie de son pays natal et son rejet de la beauté artificielle et trompeuse de la région de Nice ?
c)
Mouvements du texte/Annonce de plan
Notre analyse se divisera en 3 mouvements:
- La critique du Midi (l. 6 à 17)
- La nostalgie du Pays natal (l. 18 à 25)
2)LECTURE LINÉAIRE
La critique du Midi➢
personnification du Midi en “menteur”, il est présenté comme le rival de son propre pays. (l.14)
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l’apparence avec “tu fleuris”(l.1), les odeurs avec “ n’embaumes pas” (l.14)= paradoxalement, les odeurs n’apparaissent pas malgré la présence de fleurs, ce qui constitue une déception pour la narratrice.
➢
l’odeur est regroupé dans un seul nom : les “fleurs” (l.3), ce qui est un parfum très commun et peu précis= s’oppose aux autres descriptions que propose habituellement Colette ( habituellement plus descriptif, complexe et nuancé ) : ce parfum est donc selon elle sans grand intérêt ( “banale”)
➢
La narratrice entreprend une attitude amoureuse envers la nature: “Le geste amoureux qui me penche, narines ouvertes,“ (l.16) qui n'aboutira à rien : négation totale :“n’a point ici sa récompense” (l.16). La narratrice ne trouve donc pas en ces fleurs de “récompense”/ d’odeur.
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Négation restrictive : “tu n’es que poudre blanche et rocs fleuris” (l.17)= paradoxal, les fleurs ne poussent pas sur la matière minérale, ce qui explique la fadeur de l’odeur de ces fleurs qui ne peuvent pas pousser correctement
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Rejet du midi avec le verbe au conditionnel (exprimant le souhait) : “je donnerais” (l.12)=exprime donc l’envie/le souhait de se débarrasser de ce Midi pour laisser place à sa terre natale
c) La nostalgie du Pays natal (l. 18 à 25)
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“Il y a moins de printemps parmi ces roses, sous ces orangers lumineux d’oranges mûres, que dans un seul jour de dégel, là-bas, en mon pays aux collines voilées !” l. 18-19 : comparaison négative “il y a moins (…) que…” + exclamation, qui expriment la passion qu’a Colette pour son pays
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