Arthur Rimbaud : « Les Effarés »
Commentaire de texte : Arthur Rimbaud : « Les Effarés ». Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar Naocika • 18 Juin 2025 • Commentaire de texte • 977 Mots (4 Pages) • 15 Vues
Texte 11 : Arthur Rimbaud : « Les Effarés »
INTRO :
Le poème que nous étudions se nomme « les Effarés », effaré exprime le sentiment d’un effroi mêlé de surprise. le poème est organisé en 12 tercets composés d’octosyllabes et tétrasyllabes en rimes suivies. Rimbaud y dénonce la misère des enfants en s’inspirant grandement de Victor Hugo. Le titre du poème est peut-être inspiré de l’œuvre des « Misérables » de Hugo.
Problématique : Comment le poète exprime-t-il sa dénonciation implicite de la misère ?
I/ vers 1 à 15 : description pathétique des enfants qui contemplent le pain.
Citation | Procédé | Explication |
Vers 1 : « noirs dans la neige » | épithète détachée "noirs" antithèse avec le CCL, | nous plonge directement dans l’obscurité suspens : on ne sait pas à quoi renvoie "noirs" contraste : couleur noire s'oppose à la blancheur immaculée |
Vers 1 : « et dans la brume" | conj de coor. CCL avec prép | effet d’accumulation sur leur misère, condit° défavorables saison hivernale |
Vers 2 : « au grand soupirail » | CCL | effet magique contre l’univers hostile |
Vers 2 : "qui s"allume" | relative attributive | contraste des couleurs, visuels, la lumière=espoir, lumière >< pénombre v1 |
Vers 3 : « leurs culs en rond » | langage familier --> valeur hypocoristique métonymie | poète utilise mot frappant, scène attendrissante protec° mutuelle des enfants, en observation |
vers 4 "à genoux" | CCM | posture protectrice |
Vers 4 : « cinq petits », | adj quantitatif, | suspense s'achève : sujet apparaît accentue que bcp d’enfants sont dans la misère, effet de portée (chiot ou chaton) |
Vers 4 : « misère », | dimension pathétique incise phrase nominale | commentaire de Rimbaud désarroi, impuissance : statut d'orphelins des enfants |
vers 5 "regardent" vers 7 "voient" | verbes de perception présent de narration | scène quotidienne posture d'observation veulent satisfaire leur faim (procédé de sublimation) sens olfactif : vue=satiété |
Vers 6 : « lourd », | adj, | densité, effet de masse |
"boulanger", "blond", "bras blanc" | allitération en [b] | rondeur et gourmandise du pain |
Vers 6 : « pain blond », | personnification | élément principal du texte esthétique et convoitise |
vers 7 "le fort bras blanc " | épithètes métonymie du boulanger allitération en "r" | robustesse propreté (avec la farine) |
Vers 7 et 8 : « tourne » « enfourne », | verbe d’action enjambements 2 relatives attributives | fabrication du pain (pétrissage) dimension magique, le pain passe sous leurs yeux, ce qui accentue leur faim, le boulanger considéré comme un magicien |
Vers 9 : « dans un trou clair », | CCL | contraste mélioratif de leur misère |
Vers 10 : « écoutent », | sens auditif | sens du verbe étonnant, montre que les enfants sont attentifs au pain tellement qu’ils ont faim attention avide des enfants |
Vers 11 : « gras sourire », | sens visuel | homme en apparence gentil, côté rassurant pour les enfants expression du visage du boulanger corpulence |
vers 12 "chante un vieil air" | satisfaction expressive chant allégresse | |
5ème tercet // 1 et 2èmes tercets : contraste entre l'extérieur et l'intérieur | ||
vers 13 "sont" , "pas un ne bouge" | présent forme passive | passivité, attentisme due au froid et à la convoitise |
Vers 13 : « blottis » | verbe d’action, | accentue la misère des enfants car ils sont dans le froid et la faim |
Vers 14 : « au souffle du soupirail rouge », | personnification, allitération en « s », allitération en "ou" | univers magique, fascinant transition matérielle : milieu accueillant, émerveillement de la scène pour eux |
Vers 15 : « chaud comme un sein », | comparaison | réf à la nourriture, pain remplace leur mère = côte réconfortante chaleur maternelle humaine |
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