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Albert Camus, Caligula

Commentaire d'oeuvre : Albert Camus, Caligula. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2023  •  Commentaire d'oeuvre  •  3 107 Mots (13 Pages)  •  182 Vues

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En Mai 1944,Albert Camus un philosophe,romancier,journaliste et écrivain français né le 7 novembre 1913 en Algérie et qui est mort le 4 Janvier 1960 à 47 ans dans un accident à Villeblevin à publier une première fois sa pièce « Caligula ». Albert Camus a eu un parcours de vie compliqué ce qui l’a poussé à écrire, en effet quand il n’avait que 1ans il devient orphelin car son père part à la guerre, par la suite il est atteint de la tubercolose alors qu’il n’a que 17 ans et dans le futur il sera témoin de la guerre d’Algérie. Ses œuvre font partis du mouvement humanisme et du courant littéraire de l’absurde, l’homme court après l’impossible.Sa pièce de l’absurde « Caligula » est une pièce de 4 actes et de tragédie qui illustre un personnage victimes de conflits et de son destin. Cette pièce parle de la condition humaine,les limites du language,de la solitude humaine qui emmenera une prise de conscience de la part de Caligula,le maître absolue de Rome considérée comme un tyran,un fou victime de sa propre vie ,il agit souvent dans la folie sans réfléchir. Cette prise de conscience provoquera des folies chez lui .Cette pièce est considéré de moderne,elle à été entamé en 1938 puis publié une première fois en 1944 ainsi elle a dû être retouchés étant considérés comme existentialistes.Ce passage de la pièce fait partie du 4ème actes plus précisément la scène 14.Le 1er acte consiste à présenter les personnes et le contexte,le 2ème lui sert à présenter la problématique et les réactions des personnages en liens avec celles-ci, le 3ème montre la situation ainsi que son évolution et le 4ème aussi appelée le dénouement va lui régler la situation ou au contraire mettre le point final à celle-ci. Dans l’acte étudié le spectateur attend le dénouement de la situation, la fin de l’histoire. En quoi ce dénouement est-il un faux monologue qui s’articule entre folie et philosophie ? D’abord nous étudierons le monologue délibératif où nous verrons la prise de conscience de l’échec ainsi que la prise de conscience de sa solitude et de sa souffrance puis le faux monologue introspectif.Puis nous verrons la violence du dénouement à travers la fin attendue et la violence psychologique qui emmène la folie.Et pour finir nous verrons la portée philosophique du dénouement grâce à sa remise en question puis la prise de conscience de sa folie.Ainsi je répondrais à la problématique.

La prise de conscience de l’échec, en effet dans l’actes 4 nous pouvons comprendre que Caligula prend  conscience de son échec à travers le verbe d’action « tourne » et le suffixe péjoratif «  hagard » extrait (l.1) qui montrent qu’il semble complètement perdu et désorienté ce qui prouvent une forme d’échec envers lui-même de ne pas réussir à s’orienter dans sa vie .Ainsi grâce à la répétition « toi aussi ,toi aussi » extrait (l.2)et  l’antithèse « coupable/innocent » extrait (l.1 et l.2) où il accuse l’autre version de lui-même  d’être à titre alternatif coupable et innocent ce qu’il ressent comme un échec car il n’arrive pas à être que coupable ou que innocent .Cette prise de conscience est également observable grâce à l’antithèse « un peu plus »/ « un peu moins » extrait (l.2) qui montrent une variations d’opinions donc l’échec ne pas pouvoir avoir toujours la même opinions et pour marquer cette phrase il a utilisé la ponctuation forte) « ! » qui montre une affirmations ,pour pouvoir mieux montrer son échec. A travers « Je n’aurai pas la lune » et la conjonction de coordination à valeur d’opposition extrait (l.4) où nous apercevons le fait d’avoir raison et de devoir s’opposer à la consommation   nous pouvons percevoir une déception envers lui-même dû fait qu’il est pris conscience de ne pouvoir avoir une chose qu’il désire plus que tout et de devoir consommé pour nourrir son désir, c’est une forme d’échec.L’euphémisme « grand vide où le cœur s’apaise » montre qu’il a consommé sa vie, comme une consumation progressive mais complète or il le voit comme l’échec de ne pas avoir vécu comme il le désirait extrait (l.8). D’après la personnification « innocence qui prépare son triomphe » extrait (l.6) nous pouvons comprendre qu’il a peur que l’innocence veuille se venger de la prise de conscience qu’il a actuellement il utilise d’ailleurs les noms « dégoût,méprisé,lâcheté » extrait (l.6 et l.7) pour montrer à quel points il se répugne du fait de faiblir face à la peur,il voir ça comme un échec de ne pouvoir reste fort face à ce sentiment. La question oratoire  « où étancher cette soif ? » extrait (l.12) montre qu’il sait que sa soif d’absolu n’est pas possible et qu’il ne peut s’en débarrasser autrement qu’en se rendant à l’évidence de la réalité

        La prise de conscience de sa solitude ce qui montre une souffrance chez le personnage,le mot « détresse » extrait (l.4) résulte de la solitude du fait qu’il se sente seul ce qui montre une souffrance chez le personnage,la tournure négative « N’est pas venu » extrait (l.7 et l.8) montre son désespoir d’être seul.Nous pouvons comprendre que le personnage souffre psychologiquement d’après  « j’ai peur ». « j’ai peur » extrait (l.7 et l.8) il semble terrorisé. « Ce grand vide où le cœur s’appaise » extrait (l.8) cet euphémisme montre la souffrance psychologique du fait qu’il sache que la mort l’attend. Il n’y a plus lieu de lutter. Ce serait une forme de délivrance pour lui. Nous pouvons retrouver dans l’antithèse « recule, revient vers le miroir »(l.9) sa solitude en effet il lutte contre sa solitude en se retournant vers le miroir pour se retrouver face à une personne, lui-même et ne plus se sentir seul. La question oratoire « quel dieu auraient pour moi la profondeur d’un lac ? » extrait(l.12) montre à quel point il est dans une impasse. Sa conception de l’existence ne répond à aucune réalité ce qu’il le fait souffrir nous pouvons le comprendre grâce aux énumérations « s’agenouillant, pleurant »,

« en pleurant » extrait (l.13) il a le sentiment de plus pouvoir controlé son destin.Rien n’est à sa hauteur ce qui le fait souffrir. Sa solitude est évoquée par « tend les mains vers le miroir en pleurant » extrait (l.14) qui appartient au registre pathétique, il tend ses mains pour trouver une compagnie et ne plus se sentir seul ainsi qu’avec « plein de haine » extrait (l.17) ce sentiment de colère évoque le fait qu’il discute avec lui-même et lui dis qu’il est plein de haine pour « son ombre » lui-même.Dans ce sentiment de solitude il appelle grâce à L’Apostrophe à l’aide « Hélicon ! Hélicon ! » extrait(l.18) pour pouvoir se rassurer.

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