Rédaction du II de l’incipit de Roland Dorgelès, Les croix de bois
Recherche de Documents : Rédaction du II de l’incipit de Roland Dorgelès, Les croix de bois. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar sardinesenboite • 27 Mai 2015 • 1 221 Mots (5 Pages) • 3 769 Vues
Rédaction du II de l’incipit de Roland Dorgelès, Les croix de bois.
Dans le début du texte, Roland Dorgelès cite d’abord que « les fleurs, a cette époque de l’année étaient toutes fanées » (l.1), cela démontre que le texte se passe vers l’automne/hiver, donc un climat tout de suite désagréable et triste. IL dit ensuite que les futur soldats marchent « entre deux haies muettes de curieux » (l.2-3), c’est une personnification de la haie voulant donner l’image d’une grande présence de personnes autour d’eux et donc d’un non-calme présent. Dorgelès compare ensuite « le bataillon » a « fleuri comme un grand cimetière » (l.3), c’est une comparaison péjorative les comparant au cimetière et donc, à la mort. Il finit par dire qu’ils « avaient traversé la ville à la débandade » (l.3), donc comparant la marche de ces personne a une sorte de désordre. Dans la suite du texte, Roland Dorgelès cite que durant la scène il y a « des chants, des larmes, des rires, des querelles d’ivrognes, des adieux déchirants » (l.4-5), cette accumulations rend la scène bruyante et désordonnée. Il dit ensuite qu’ares qu’ils soient partis ils mangèrent « à la lueur d’une misérable bougie » (l.5), appuyant encore sur le fait d’un misérable départ et voyage puis il cite qu’ « ils s’étaient dormis, tassés les uns contre les autres » (l.6) c’est un peu une hyperbole mais voulant montrer que le voyage va être rude du fait qu’ils sont tous entassés et sans place, et cela marque un calme brutal car « las de brailler » (l.6). Dorgelès redonne a la scène du bruit lorsqu’il cite qu’ « on se hélait de wagon en wagon » (l.8). Une autre image misérable est donnée par Dorgelès lorsqu’il cite « les fleurs fanées » (l.11), image d’un voyage long et désagréable, cette image du voyage se répète aussi lorsqu’il dit que les soldats arrivent « hébétés et moulus » (l.13), terme très péjoratifs montrant même une sorte de faiblesse des soldats. Enfin, l’auteur appui le fait qu’ils arrivent « sans clique, sans fleurs, sans mouchoirs agités » (l.14), étant une accumulation un peu en gradation, pour marquer la fin totale de l’euphorie, et la mise à la réalité.
Dorgelès va donner une image naïve et pas du tout prête aux soldats. Tout ‘d’abord lorsqu’il va citer l’ironie : « -tu parles d’une guerre, même pas un clocher de démoli ! » (l.9), phrase exclamative d’un des soldats, montrant sa naïveté et surtout sa crainte de la réalité par la façon dont il essaye de se rassurer par le biais de cette phrase. Dorgelès va aussi montrer cette réalité lorsqu’il dit que les femmes attendaient « le retour improbable de leur mari » (l.11), montrant bien que les soldats peuvent s’attendre au pire en sachant qu’ils ne reviendront surement jamais de cette guerre où ils s’en vont. Il donne aussi une nouvelle image de faiblesse des soldats mais aussi de comparaison à des objets, à juste des êtres qui vont aller combattre et mourir, sans importance, quand il les compare à un « troupeau fatigué » dans « une grande foire » (l.16), hyperbole désignant l’endroit où il arrive et la mauvaise organisation qui y est présente. Cette mauvaise organisation est aussi accentuée quand l’auteur compare ensuite les soldats à « des chemineaux sans gites » (l.18), c’est-à-dire a des Sans abri, des pauvres, errants sans savoir où aller. La mauvaise organisation continue à être démontrée
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