Incipit Malraux : Condition Humaine
Note de Recherches : Incipit Malraux : Condition Humaine. Recherche parmi 299 000+ dissertationsPar patochette • 13 Février 2015 • 382 Mots (2 Pages) • 1 356 Vues
Incipit Condition humaine, Malraux
I Un début in medias res
a) Le cadre spatio-temporel
Heure + date : enracine la fiction dns la chronologie, effet de réel.
21 mars 1917 précision quasi journalistique, impression d’1 compte rendu donné sur le vif
Minuit et demi : valeur symbolique : heure du crime. Heure passée : crime atypique ?
b) Une organisation quasi cinématographique inquiétante
Décor donné de façon fragmentaire : moustiquaire, plafond, pied. Rétrécissement puis élargissement du champ visuel vers l’extérieur du building…
Sorte de climat de clandestinité « découvert ? »+ évocation des risques courus par le perso « pris ou non peu importait » : tt reste ss forme d’interrogations
TT est très vague : mobile, lieu, identité de la victime, imparfait de durée qui indique l’écoulement.
c) L’obsession du pied
Elément révélateur d’1 présence humaine. Présenté avec démonstratif « ce » alors qu’inconnu du lecteur. Associé à la vie à la mort et finit par occuper tt l’espace « rien n’existait que ce pied »
Gradation dns la description : « corps , pied , vivant, chair
Jeu d’ombre et de lumière cf intérieur extérieur, la vie la mort.
Intérieur= la mort, l’inquiétant le sombre, idée d’emprisonnement/ L’extérieur = la ville, « le monde des hommes » « là bas » = idée de liberté (de l’autre côté des barreaux).
II La plongée dans l’univers intérieur du terroriste
a)La perspective narrative
Importance sur Tchen mais pas de description physique, récurrence du pronom « il ». Concentration sur ses sentiments : hésitation, flux de sa conscience d’où Discours indirect libre.
Lecteur = projeté dans sa conscience d’où : DD : découvert// Phrases à l’infinitif « combattre des ennemis… » phrase nominale « bêtement »
Impression d’immédiateté, subjectivité du perso .
b)La prise de conscience de la situation par Tchen
Accès à ses perceptions auditives (klaxons, vacarme), visuelles (lumière, blanc).
Est question de nausée de « grouillait »(cf un ver de terre) : écoeurement
c) De l’hésitation à la fascination du meurtre
Sentiments contradictoires : inhibition qui le paralyse / dégoût physique : obsession de la chair humaine/ Nostalgie de la vraie action/ Choix de l’arme/ Solitude de l’être (loin des hommes)/ sentiment de doute (frapperait-il ?)/ Incapacité provisoire (il connaissait … mais n’était pas capable)…
En opposition avec autopersuasion (il se répétait)/ sentiment du devoir (cet homme devait mourir)/ absence de doute (il savait …)/ sentiment de sa responsabilité (c’était toujours à lui d’agir)
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