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Arthur Rimbaud commentaire MA BOHEME

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Par   •  2 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  1 051 Mots (5 Pages)  •  1 672 Vues

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Arthur Rimbaud commentaire MA BOHEME

Arthur Rimbaud est un génie précoce en effet il a commencé à écrire partir à de l’âge de 16 ans. Le jeune poète français a rapidement manifesté une violente révolte contre l'ordre social, le conformisme et la religion du XIX ème siècle. Le poème « Ma bohème » qui retrace ses premières fugues, écrit en 1870 à Douai est un extrait du recueil Poésie. Il fait ici une description de sa vie d’aventure dans laquelle sa situation sociale et l’inspiration du poète se mêlent dans un monde magique.

I le voyage

II L'autoportrait du personnage

III Rêves plein d'émotion et d'humour

I/ Le voyage

Le titre évoque un voyage sans itinéraire précis, en effet La bohème est une façon de vivre au jour le jour dans la pauvreté mais aussi dans l'insouciance. 

Mais "vie de bohème" a des côtés positifs (imprévus, rencontres, ...). Rimbaud aime bien ce genre de vie et en est fier : il la regarde avec humour.

Ici la destination de ce voyage n’est pas mentionnée toute fois, bien qu’ils soient vagues et imprécis, des lieux sont indiqués : mise en valeur de "sous le ciel" avec la césure, "mon auberge", "au bord des routesLe poète marche donc sans but précis, définissant l’insouciance et l’errance du personnage. Ce voyage par conséquent sans but est mis en avant par la comparaison discrète avec le ciel en effet celui-ci est illimité et infini comme le ciel : « sous le ciel », « la grande ours » « mes étoiles » « au ciel »L’auteur se fond alors dans la nature et dans laquelle il trouve refuge, elle apparait ici comme nourricière et bienveillante auprès de lui : «  Mon auberge était à la Grande-Ourse », « des gouttes De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ». Le terme de l’errance se retrouve dans le premier quatrain, il dit : « je m’en allais », « j’allais »L’omniprésence et la répétition de l’imparfait dans ce sonnet renforce ce sentiment d’habitude de l’auteur à fuguer :  « devenait » « j'étais » « avais » « j'égrenais » « écoutais » « je sentais » « je tirais ». De plus, la présence de pronoms possessifs dans ce poème : « mon auberge », « mes étoiles » montre que l’auteur à d’une certaine manière déjà rencontré ces endroits, pour lui maintenant familiers et dont il s’est approprié.La sensation d’errance du personnage est renforcée à travers le champ lexical du trajet : « routes » « course ».Pour renforcer cette image rebelle de lui-même, le poète se permet une certaine liberté poétique, en effet, le second quatrain se prolonge dans le premier tercet ( la phrase du vers 8 se termine au vers 9 et celle du vers 10 se termine au vers 11) une technique qui n’est pas traditionnelle en poésie.De même, le poète ne respecte pas la régularité de l’alexandrin notamment au premier quatrain : vers 1(4/8) vers 2 (3/6/3) Vers 3 (1/11) Vers 4 (5/7)

II L'autoportrait du personnage

Rimbaud qui a quitté le domicile familial pour se réfugier à Douai chez son professeur de Lettres nous fait ici dans les deux premiers quatrains, avec l'emploi du "Je", son autoportrait, celui d'un artiste coureur de chemins à la recherche d'espace et de liberté,

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